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Mes muffins sans gluten maison pour le goûter

Ça y est vous êtes rentrés ? Et bientôt les enfants aussi ?  Et vous allez y mettre quoi dans la boite à goûter des petits ? Et des grands… ?  Un muffin sans gluten, sans beurre et sans aucun produit laitier, ça serait sympa non ?

C’est pour ça, qu’aujourd’hui, je vous donne ma recette de muffin sans gluten au chocolat !

sans laitsans gluten

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Alors, c’est promis, je continuerai à répondre à vos questions dans les prochaines vidéos…Mais là, je me suis dit que vous étiez peut-être comme moi, pris et prises par la rentrée de vos enfants ou par votre propre rentrée…Et qui dit rentrée dit goûter ! Et pas que pour les enfants !

Une de mes solutions pour un goûter sans gluten et sans produit laitier, c’est de le faire maison…Et c’est là que le muffin sans gluten au chocolat intervient. Car en plus, c’est une recette délicieuse et très rapide, à faire à 4 mains pour optimiser votre temps 😉.

Ma recette de Muffin sans gluten et sans beurre

beurre huile et alimentation cetogèneComme dans mes dernières recettes, j’ai décidé dans l’article de vous mettre 3 modes de cuissons différents. Pourquoi ? Eh bien parce que je mange sans produit laitier, sans gluten et hypotoxique, le plus souvent possible, en raison de mon alimentation Seignalet, pour ceux qui connaissent. Mais, il y a certainement beaucoup d’entre vous, qui ne souhaiteront pas aller aussi loin et qui recherchent simplement une recette de muffin sans gluten au chocolat, sans se prendre la tête avec la cuisson…

Ce n’est pas un problème pour moi, j’ai mis en recette principale ma recette hypotoxique et j’ai rajouté les variantes « non hypotoxiques » en violet ;).

Les ingrédients : (pour 12 mini muffins ou 6 muffins taille normale)

  • 90 g de farine de riz complet
  • 30 g de farine de pois chiche
  • 2 œufs
  • 1  demi ou 1 c. à café de bicarbonate de sodium (ça dépend des bicarbonates 😉 )
  • 30g de sucre intégral (Rapadura)
  • 60g d’huile d’olive
  • 50ml de « lait » végétal (dans cette recette, de loin notre préféré, c’est le lait noisette)
  • 50 à 60g de pépites de chocolat noir bio ou encore mieux, des éclats de fèves de cacao (Ma petite adore, c’est croquant et ça enlève encore un peu de sucre à la recette)

Matériel :

  • Une balance
  • Un fouet (à main)
  • Moules à muffins ou caissettes en papier (Eh oui, on peut faire des muffins sans moule)

Ma recette pas à pas : Muffin sans gluten sans lactose

5 min de préparation + 15 min de cuisson

  • Préchauffer votre mode de cuisson (voir le paragraphe suivant pour en savoir plus).
  • Pendant ce temps, casser les œufs,
  • Ajouter le sucre et bien battre le tout au fouet.
  • Ajouter l’huile d’olive puis mélanger.
  • Puis ajouter la farine de riz, la farine de pois chiche et le bicarbonate de sodium.
  • Bien mélanger.
  • Ajouter le lait végétal en 2 fois tout en continuant à mélanger pour obtenir un mélange bien homogène.
  • Ajouter les pépites de chocolat ou les éclats de fèves de cacao
  • Mélanger soigneusement pour les répartir le plus uniformément possible dans la pâte.
  • Répartir la préparation dans les moules ou les caissettes.
  • Mettre à cuire

Comment ? Combien de temps ? A quelle température ?

Il existe trois façons de faire pour cuire ces muffins. Peut-être plus…En tout cas, j’ai testé ces 3 !

3 cuissons possibles

La cuisson classique au four :

·        Faites préchauffer votre four à 180°C en chaleur tournante

·        Enfourner vos muffins sans beurre et sans gluten, au milieu du four pour 15 min environ (à surveiller selon la taille de vos moules)

La cuisson au four (pseudo hypotoxique) :

Avec cette cuisson, ils sont plus moelleux qu’à 180°C

·        Faites préchauffer votre four à 140°C en chaleur tournante.

·        A mi-hauteur dans votre four, remplir à moitié votre plaque « lèche frittes » d’eau bouillante (à faire à la bouilloire).

·        Déposer y votre moule en silicone (Pas les caissettes papiers !).

IMPORTANT : Attention à la manipulation de la plaque à ne pas vous brûler en renversant l’eau, et tenez les enfants éloignés pendant toutes vos manipulations de début et de fin de cuisson…

·        Enfourner vos muffins pour 20 min environ (à surveiller selon la taille de vos moules)

La cuisson à la vapeur douce (hypotoxique) :

Avec cette cuisson, ils sont hyper moelleux!

·        Faire préchauffer votre cuiseur vapeur. Chez nous, c’est le vitaliseur.

·        Quand l’enceinte est saturée de vapeur, déposer les moules individuels dans le panier.

·        C’est parti pour entre 10 et 15min de cuisson (à surveiller selon la taille de vos moules).

Vous l’avez peut-être déjà compris, je préfère faire des mini muffins au lieu de muffins. Pourquoi ?

Parce que « tout ce qui est petit est mignon » ?

Parce que pour les enfants, c’est mieux de mettre dans le sac, 2 petits, plutôt qu’un gros ? (On évite ainsi le gaspillage ?)

Alors oui, c’est vrai, ils sont mignons et quand c’est petit, en plus, c’est déculpabilisant… C’est vrai aussi, selon leur appétit, les enfants risquent de ne pas manger un gros muffin entier. Et puis, on veut aussi qu’il mange un fruit, non ? Surtout que la farine de pois chiche aide bien pour les rendre rassasiants sans qu’ils soient non plus étouffants !

Mais c’est surtout, que plus ils sont petits, plus ils sont rapides à cuire…Vous me suivez ?

C’est plus rapide, je gagne du temps. Et surtout, même à la vapeur douce ou au four à 110°C, en limitant le temps de cuisson, je limite aussi la formation des molécules de Maillard. Moins on cuit les composants, mieux c’est ! Ce n’est pas parfait mais c’est acceptable. Surtout si on est raisonnable et qu’on mange un fruit voire 2 en accompagnement !

  • Laisser refroidir avant de déguster, mes petits gourmands conscients ! Une dizaine de minutes après cuisson…C’est chaud, même sorti du cuiseur vapeur 😉 !

muffin sans gluten sans lactose

Pas mal ces muffins sans gluten non ?

Des muffins sans gluten, fait maison pour un goûter gourmand et intelligent

En plus, je ne sais pas vous, mais moi, ça m’embête de mettre des biscuits industriels suremballés et des gourdes de compote dans la boite à goûter de mes enfants ou dans la mienne.

Si vous êtes comme moi, vous serez certainement intéressés par cet article sur comment lire les étiquettes pour choisir plus facilement les produits que vous achetez.

Surtout, que quand on mange sans gluten et ou sans produit laitier, c’est encore autre chose… Bien sûr en cherchant vous trouverez des biscuits sans gluten et sans lait, mais la composition n’est pas mieux sur les autres plans, que dans les biscuits industriels classiques (additifs, huile de palme, sucre et je ne vous parle même pas de l’index glycémique ! (Ce dernier point vous intéresse en particulier ? Je vous invite à lire cet article).

Ici on est à seulement 2.5g de sucre par mini muffin contre 7ou 8g habituellement sur les gouters industriels moelleux au chocolat de même format …

N’oubliez pas de mettre aussi des fruits au goûter ! C’est le meilleur moment de la journée pour en manger…C’est là qu’ils seront les plus digestes.

Il ne reste plus qu’à les emporter, et pour les transporter, si vous craignez qu’ils ne s’écrasent dans le sac, je vous conseille une boite à goûter en inox (sans BPA, sans plastique) comme celle-ci.

 

Surtout que le deuxième compartiment vous permettra d’y mettre un fruit entier ou des fruits secs.

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Vous voulez peut-être mes 2.5 astuces maintenant ? C’est pour ça que vous êtes restées jusque-là eh ! Pas pour ma tirade sur le goûter ?

Alors vous les avez bien méritées les voici !

Voici mes 2.5 astuces pour vous simplifier la vie

1ere astuce :

D’ailleurs vous vous dites peut-être :

« Ouais c’est sympa comme recette mais comme d’habitude il me manque un ingrédient, je n’ai pas de pépites de chocolat noir…pfff ! c’est dommage j’avais envie de la faire : cette recette de Virginie a l’air délicieuse » (oui je me la raconte je sais !)

Eh bien justement, je reviens à mon astuce, vous n’avez pas de pépites ? Pas de problème ! Vous avez bien un morceau de tablette de chocolat dans le placard… NON ? sûr ? allez au pire on pioche dans les chocolats de pâques qui restent, ça fera l’affaire !

Attention, je vois déjà certains gourmands qui se disent : « pépites de chocolat + morceaux de chocolat= humm ! »

Là c’est un peu trop gourmand !

2eme astuce

Je double les proportions et je fais 2 plaques de muffins et si vous n’avez pas 2 plaques de moules, vous pouvez aussi utiliser des caissettes en papier. Ensuite, je les garde dans ma boite hermétique en verre aux réfrigérateurs comme ça, ça devrait normalement faire plusieurs goûters…Vous pouvez même les congeler si vous voulez, mais je doute qu’ils résistent jusque-là…

Et ma demi-astuce ?

C’est ma préférée… Car ce n’est pas moi qui les fais. Je supervise juste pendant que je fais un autre repas (comme ça j’ai quand même un œil sur ma cuisine !) . Et bien sûr, je m’occupe de la cuisson. Mais pour le reste, ce sont mes filles qui s’y attellent. Si ça ce n’est pas une astuce pour gagner du temps et occuper en même temps les enfants ?

Le tout est de garder un minimum de contrôle sur votre cuisine ! …

muffin sans beurre
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Je vous propose de tester cette recette de muffins sans gluten et de poster vos photos sur Facebook ou Instagram en identifiant @Soigne ton assiette.

Si vous souhaitez d’autres recettes simples et efficaces sans gluten ni produit laitier, n’hésitez pas à télécharger mon ebook gratuit de 10 recettes.

Mon petit doigt me dit qu’il y aura d’autres recettes qui viendront bientôt rejoindre celles des crêpes sans lait et sans gluten, des mugs cake choco orange et des yaourts au soja

Dites-moi en commentaire, si ça vous intéresse d’autres recettes de biscuits et gâteaux sans gluten et sans produit laitier pour le goûter.

surprise sans gluten
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A très bientôt pour de prochaines vidéos !

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Décrypter les étiquettes alimentaires sans y passer 4h

Peut-être que comme moi, vous devez éviter certains ingrédients pour votre santé. Que vous soyez allergiques, intolérants ou sensibles, savoir décrypter les étiquettes alimentaires devient très rapidement indispensable… Oui mais voilà, ça vous parait long et fastidieux et vous n’avez pas 4 h à passer dans les rayons pour faire vos courses. Eh bien figurez-vous que je suis une experte en réglementation sur l’étiquetage des produits alimentaires et que je vais plus vite que Yuka pour savoir si un produit convient ou pas à mon alimentation sans gluten, sans produits laitiers et hypotoxique. Pas simple ?

Comment je fais ? Mon petit secret, c’est que j’ai travaillé de nombreuses années en industrie agroalimentaire et je m’occupais, entre autres, de créer les étiquettes des produits. C’est pour ça qu’elles n’ont plus aucun secret pour moi 😉…

Pourquoi savoir décrypter les étiquettes alimentaires alors qu’il existe Yuka ?

lire les étiquettes avec yukaAlors, c’est vrai, vous pourriez vous contenter de télécharger la célèbre appli Yuka ou une autre selon vos besoins (depuis peu l’abonnement premium permet de signaler si le produit contient du gluten ou des produits laitiers). Sauf, que ça vous demanderait à chaque produit de le scanner…Ces applis sont pratiques mais c’est quand même toujours fastidieux. Et puis, rien n’est plus sûr que l’emballage du produit lui-même surtout quand on parle d’allergie. Eh oui, ces applications mettent un certain temps à être mises à jour, lorsque il y a un changement sur un produit, car elles comptent sur les signalements des utilisateurs.

Or, sur l’emballage des produits que vous achetez c’est obligatoire, les informations doivent être à jour : zéro tolérance ! C’est réglementaire donc si vous savez décoder les étiquettes des produits c’est sans risque…

Vous allez me dire OK…Mais comment fait-on, compte tenu :

  • De la liste d’ingrédients de chaque produit,
  • Sans parler des valeurs nutritionnelles,
  • Du nutriscore,
  • Des logos de « qualité »
  • des photos
  • Et des noms des produits…

Il y a de quoi en perdre son latin (oui, j’ai fait du latin…).  Sans compter que manger « sans », n’est pas non plus la seule chose qui vous intéresse dans un produit…

Je suppose que certains veulent également être vigilants :

  • Au sucre,
  • À l’index glycémique,
  • À la présence d’additifs
  • Ou d’ingrédients controversés pour des raisons éthiques ou environnementales comme l’huile de palme… Et j’en passe !

Alors comment faire ?

Voici mes 6 astuces :

Mes  6 astuces pour lire très rapidement les étiquettes des produits

Ma première astuce :

Je ne regarde jamais ce qui est écrit en gros devant. C’est généralement du marketing et c’est souvent soutenu par une jolie photo qui nous induit en erreur. Donc, vous voulez gagner du temps ? Eh bien, tournez immédiatement le paquet de votre produit à la recherche de la liste d’ingrédients. C’est-à-dire de la composition du produit. Voilà à quoi ça ressemble :lire les ingrédients sur une étiquette

Deuxième astuce :

Avant de vous plonger dans cette liste d’ingrédients, juste au-dessus de celle-ci, vous trouverez ce que l’on appelle la dénomination légale de vente du produit. C’est la description la plus juste du produit que vous vous apprêtez à acheter. Elle est sans artifice marketing et vous donnera une idée précise de la réalité.

Troisième astuce :

Quand vous regardez la liste d’ingrédients, il faut savoir que les ingrédients y sont inscrits par ordre d’importance décroissant dans le produit.

C’est-à-dire que le deuxième ingrédient le plus important dans ces biscuits, c’est le Sucre !

Quatrième astuce

Tous les allergènes « majeurs » sont très facilement repérables dans la liste d’ingrédients et bonne nouvelle, pour les intolérants au lait et les cœliaques, les produits laitiers et les céréales contenant du gluten en font partie !

Voici la liste des allergènes majeurs de la DGCCRF :

Céréales contenant du gluten (blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut ou leurs souches hybridées) et produits à base de ces céréales.
Crustacés et produits à base de crustacés
Œufs et produits à base d’œufs
Poissons et produits à base de poissons
Arachides et produits à base d’arachide
Soja et produits à base de soja
Lait et produits à base de lait (y compris de lactose)
Fruits à coques (amandes, noisettes, noix, noix de : cajou, pécan, macadamia, du Brésil, du Queensland, pistaches) et produits à base de ces fruits.
Céleri et produits à base de céleri
Moutarde et produits à base de moutarde
Graines de sésame et produits à base de graines de sésame
Anhydride sulfureux et sulfites en concentration de plus de 10mg/kg ou 10 mg/l (exprimés en SO2).
Lupin et produits à base de lupin
Mollusques et produits à base de mollusques

Ces allergènes « majeurs » doivent obligatoirement être mis en évidence dans la liste d’ingrédients soit:

  • en gras,
  • soulignés,
  • en MAJUSCULE
  • Soit par la phrase : « Contient… »

C’est la réglementation étiquetage qui l’impose aux fabricants.

Il sera donc très facile de repérer d’un coup d’œil, si un produit contient des produits laitiers ou des céréales contenant du gluten…

En revanche, pour les allergiques et les cœliaques, il faudra aussi rechercher une petite phrase qui commence par :

  • « Peut contenir… »
  • « Traces éventuelles de … »
  • « Traces possible de… »
  • « Fabriqué dans un atelier où… »

Il faut savoir que cette mention n’est PAS obligatoire mais vivement conseillée pour les fabricants. Donc la majorité des produits de supermarché en comporte une.

Qu’est ce que veulent dire ces phrases concrètement ?

Quel risque prend-on si on consomme les produits en étant sensibles, allergiques, intolérants ?

Ça veut dire que vous pouvez retrouver dans ces produits des traces de ces allergènes sans qu’il n’apparaissent dans la recette du produit au départ. Comment c’est possible ?

Plusieurs cas de figure :

  • Sur la ligne de fabrication ou d’emballage où est passé votre produit, d’autres produits contenant cet allergène ont été, ou peuvent être, fabriqués.
  • Votre produit peut être fabriqué sur une ligne de fabrication différente mais dans le même atelier qu’un autre produit contenant cet allergène, et le fabricant craint une contamination aérienne (poudre, poussière) ou par le personnel.
  • Un des ingrédients utilisés pour fabriquer le produit que vous avez entre les mains est étiqueté avec une de ces phrases et le fabricant de votre produit le reporte sur l’étiquette.

Le problème, c’est que sous la même phrase, le niveau de contamination et le niveau de risque sont très différents d’un produit à l’autre, ou même d’un jour à l’autre. Et comme aucun seuil d’analyse n’est défini, la prudence est de rigueur pour les allergiques et les cœliaques ce qui rend très compliquer la séance de courses au supermarché…

Pour les cœliaques, il existe le logo de l’AFDIAG qui garantit un seuil inférieur à moins de 20 mg/kg de gluten résiduel dans les produits.

AFDIAG sans gluten

  Et si vous êtes allergiques au Kiwi ?

Ne vous offusquez pas si vous êtes allergique au Kiwi et qu’il n’apparait pas dans la liste ci-dessus de la DGCCRF, je vous comprends. Ce n’est pas moi qui dis, qu’ils sont majeurs, c’est la réglementation. D’ailleurs, l’ANSES réclame la mise à jour de cette liste avec les allergènes émergents suivants :

Kiwi, banane, pêche, figue, mangue, pomme, avocat, lait de chèvre ou de brebis, sarrasin, pois, lentilles, pignons de pins, α-galactose (présent dans la viande de mammifère), anisakis (un parasite qu’on retrouve dans certains poissons et mammifères marins)

Mais ATTENTION, ils ne sont pas encore soumis à des règles d’étiquetage spécifiques, donc ils sont pour l’instant plus compliqués à repérer. Espérons que ça viendra assez rapidement pour les personnes allergiques.

Ma cinquième astuce

=>Je regarde toujours la fin de la liste d’ingrédients.

Pourquoi ? Parce que c’est là qu’on y trouve les additifs

Et moins il y en a, mieux on se porte…Ils sont toujours inscrits avec leur nom de catégorie « colorant : » par exemple, suivi d’un nom en toute lettre ou d’un code commençant par E et suivi de 3 chiffres comme « E120 » par exemple.

C’est donc très simple de les repérer ! Quand je travaillais en industrie agroalimentaire si on mettait le code EXXX à la place du nom, il pouvait y avoir 2 raisons :

  • Gagner de la place sur l’étiquette : vous avez remarqué comme les inscriptions sont nombreuses sur les produits ?
  • Éviter de mettre un nom « barbare », peu vendeur, en toutes lettres…

Donc si vous ne connaissez pas les codes et que vous ne voulez pas aller jusqu’à chercher sur

www.additifs-alimentaires.net pour savoir s’ils sont peu controversés, douteux, ou très controversés, mon conseil :

Éviter les, quand il y a un code et éviter les colorants.

La fin de la composition est aussi intéressante, car on y trouve des informations sur la nature des arômes utilisés dans le produit.

=>En fin de liste : les arômes

Là c’est très simple, s’il y a écrit simplement « arômes » sans qu’il n’y ait écrit « naturel » ou « extrait » ou « huile essentielle », c’est qu’ils sont artificiels, dans 90% des cas…

Tout ça c’est bien. Mais si, en plus d’une intolérance ou d’une allergie spécifique, c’est la teneur en sucre qui vous préoccupe ?  Bien que la position des aliments sucrés dans la composition vous donne déjà une bonne idée, les informations nutritionnelles seront plus précises.

Comment lire les informations nutritionnelles sur les produits ?

2 solutions :

  • Soit vous vous fiez au Nutriscore par ce que vous n’avez pas le temps ni l’envie d’aller chercher plus loin,
  • Soit on se penche sur le tableau des valeurs nutritionnelles.

La 1ere, le Nutriscore:

Le Nutriscore établit une note en fonction de la composition des produits (présence de fibres, fruits et légumes…contre taux de sel, de matières grasses saturées et de sucre). On ne le retrouve pas sur tous les produits car c’est une démarche volontaire des fabricants de le mettre ou pas…comment savoir si un produit est bon

En même temps, sur des biscuits ou des bonbons, on ne s’attend pas à avoir un A, n’est-ce pas ?

Cela étant, tout dépend vos besoins, mais d’après moi, la meilleure solution reste de jeter un coup d’œil rapide au tableau des valeurs nutritionnelles, car tout le monde n’a pas les mêmes attentes.

La 2ème, Comment lire le tableau des valeurs nutritionnelles ?

Si votre préoccupation, c’est le sucre:

Après tout, c’est vrai, on nous parle souvent de « sucres cachés » … Voici mon moyen pour les débusquer 😉.

lire les informations nutritionnellesIl vous faudra regarder « glucides dont sucres », « sucres » veut dire « sucres simples » et pas uniquement sucre ajouté. On y trouve aussi tous les sucres simples naturellement présents dans les aliments, comme le fructose dans les fruits et le miel, ou le lactose apporté par les produits laitiers par exemple.

La différence entre glucides et sucres, c’est l’amidon. Mais si votre objectif est de réduire votre consommation de sucre, je vous conseille de lire cet article pour creuser la question de la charge glycémique et des sucres « lents/ rapides ».

Si votre préoccupation, ce sont les matières grasses:

« Éviter de manger trop gras »  dit la pub (manger bouger.fr)…

Donc, voici ce qu’indique le tableau des valeurs nutritionnelles à minima concernant, les lipides :

« Matières grasses » : il s’agit de tous les lipides confondus…Vous avez encore peur du gras ? La faute au discours officiel depuis des années ! Et pourtant « le gras, c’est la vie ». Vous n’en êtes pas convaincus ? Je vous invite à lire cet article ou à regarder la vidéo

« Dont acide gras saturés » : à ne pas diaboliser non plus…Même si je favorise personnellement les acides gras insaturés. Comment savoir combien il y a de ces « bons acides gras insaturés » ?

Ici aussi, c’est la différence entre matières grasses et acides gras saturés.

Ce qu’il faut absolument éviter ce sont les Acides gras Trans.

Si votre préoccupation est ailleurs 😉:

Vous pouvez aussi être intéressé par les protéines ou les fibres ou encore le sel, ou simplement les calories.

Mais, j’ai un aveu à vous faire, je me préoccupe, en fait, peu de ce tableau des valeurs nutritionnelles, puisque en lisant la liste des ingrédients, j’ai déjà toutes les informations dont j’ai personnellement besoin.

C’est peut-être parce que je n’ai jamais cherché à compter mes calories, en fait je n’ai même pas de pèse personne. Mon meilleur indicateur ?  Ma santé.

Et pour ceux qui font attention à leur ligne, leur pantalon !

Surtout, que quand on parle de « valeurs nutritionnelles », ici, on ne parle que de « macros », il est très rarement question de minéraux ou de vitamines.

Or l’intérêt nutritionnel d’un aliment, aujourd’hui, réside aussi et surtout dans ses apports en minéraux et vitamines dont notre alimentation est globalement appauvrie. (Je détaille pourquoi dans cet article sur la carence en magnésium si ça vous intéresse). Je vous conseille donc au maximum d’acheter des produits frais et brut et de les transformer le moins possible avant de les consommer pour éviter justement la destruction de ces vitamines.

Et si Tout ça vous parait encore bien trop compliqué à appliquer…

Voici mes 3 ultimes astuces pour décrypter les étiquettes alimentaires des produits,

  1. Choisissez les produits avec une liste d’ingrédients la plus courte possible: mes conseils pour décrypter la liste d’ingrédients en début d’article seront plus vite appliqués,  et les allergènes plus facilement repérés !
  2. Vous voulez éviter les additifs, la réglementation pour les produits bio est très restrictive en la matière. Très peu sont autorisés (ce qui ont montré patte blanche) et leur utilisation est très encadrée et limitée.
  3. Achetez le moins possible de produits transformés et préparez vous-même au maximum vos repas. (Vous manquez de temps pour cela ? Cet article a déjà aidé plusieurs lecteurs de ce blog 😉). Ainsi, vous réduirez le nombre de produits à étudier et vous saurez exactement ce que vous avez mis dedans, sans compter votre sécurité vis-à-vis des allergènes ! Il deviendra inutile de regarder le tableau des valeurs nutritionnelles.

Car je ne suis pas sûre que vous boiriez avec le même plaisir votre verre de soda, si vous ajoutiez vous-même le nombre de morceaux de sucre qu’il contient…

Pour décrypter les étiquettes alimentaires soi-même, ce qu’il faut retenir :

Votre cerveau sera toujours plus rapide et fiable qu’une appli aussi bien soit elle pour décrypter les étiquettes des produits alimentaires.  Je vous sens un peu dubitatif (ve), on récapitule ?

Méthode express 😉 pour lire une étiquette alimentaire

  • Retourner le paquet du produit !
  • Quel est le nom juste au-dessus de la liste d’ingrédients ? ça correspond bien à ce que vous voulez ? OK ? on continue…
  • (Pour les allergiques et les intolérants au gluten ou au lactose par exemple, où ceux qui mangent Seignalet comme moi) Quels sont les ingrédients mis en relief ? C’est OK ? =>si je suis allergique ou cœliaque : vite la phrase sur les « traces possibles »
  • Quels sont les 3 premiers ingrédients de la liste ?
  • Quels sont les 3 derniers ingrédients ? Y a-t-il des E… ?
  • Facultatif : que dit le tableau des valeurs nutritionnelles ? Sucre ? matières grasses ? fibres ?

Et voilà c’est déjà fini !

Sans que ça devienne non plus une obsession, on ne va devenir orthorexique non plus, il est finalement rapide de juger un produit selon vos propres critères ou vos propres besoins, là où une application ne pourra jamais totalement s’adapter à vos attentes ni vous garantir une totale sécurité si vous êtes cœliaque ou allergique.

Et puis, ce n’est pas parce que vous êtes intolérant au lactose que vous souhaitez supprimer l’huile de palme… Et ce n’est pas parce que je mange hypotoxique (sans gluten, sans produits laitiers, que je favorise une alimentation « vivante » …) que je ne m’autorise pas un plaisir sucré. Vous connaissez ma gourmandise…

A chacun de faire sa propre combinaison d’exigences, en fonction de ses attentes et de ses besoins.

Et vous, c’est quoi que vous traquez sur les étiquettes alimentaires pour vouloir les décrypter ?

Partagez-le avec moi dans les commentaires !

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Décrypter les étiquettes alimentaires

Crédits photos:

décrypter les étiquettes alimentaires Image parPublicDomainPictures de Pixabay / décoder les étiquettes alimentaires avec YUKA Image parNeiFo de Pixabay / décoder les étiquettes alimentaires, de soigne ton assiette tous droits réservés / étiquette alimentaire sans gluten de soigne ton assiette tous droits réservés/ lire un nutriscore sur un produit alimentaire de www.mangerbouger.fr / décoder tableau des valeurs nutritionnelles soigne ton assiette tous droits réservés

Sources:

https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/Allergene-alimentaire

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex%3A32011R1169

www.mangerbouger.fr /

 
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Lentilles corail: 2 modes de cuisson pour les cuisiner

Vous connaissez certainement ces jolies lentilles corail à la couleur saumon. Vous avez peut-être déjà essayé de les cuisiner et comme moi vous avez constaté que la première difficulté avec les lentilles corail, c’est la cuisson… Sauf, si vous avez décidé d’en faire une soupe ou une purée 😊.

Je dois dire que c’est vite fait, d’obtenir de la bouillie de lentilles corail.

On appelle ça des lentilles mais leur goût est bien différent des lentilles vertes ou noires que l’on a l’habitude d’utiliser traditionnellement en petit salé. Or, ces lentilles-là, cuisent longtemps sans qu’on risque d’en faire de la bouillie. C’est d’ailleurs généralement le contraire. On a plutôt tendance à s’impatienter devant les fourneaux le temps que ça cuise suffisamment quand on utilise des lentilles vertes. D’ailleurs faites-vous souvent des lentilles pour le repas ?

Et pourtant, quand on supprime le gluten de son alimentation comme moi, une fois, qu’on a enlevé les pâtes (oui toutes sortes de pâtes) et la semoule de blé, on a besoin d’alternatives. Or les premiers temps, ce n’est pas toujours évident d’augmenter la proportion de légumes dans son alimentation…On peut avoir l’impression, que « ça ne nous tient pas au corps », non ? Et c’est là que les légumineuses interviennent !

Pourquoi manger des lentilles corail ?

Les bienfaits des lentilles corail

Premier point:

Elles sont rassasiantes.  A quoi c’est du ? A leur teneur en protéines végétales et en fibres(8g/100g). Et du coup, elles ont une charge glycémique basse : seulement 15g de glucides pour 100g de lentilles corail cuites.

Deuxième point:

Les lentilles corail constituent des apports intéressants :

  • En minéraux :

Magnésium 25 mg/100g de lentilles cuites

Phosphore 110mg/100g de lentilles cuites

  • Mais également en vitamines du groupe B (B3 et Vitamine B9 (folates) 23 microgrammes/ 100g de lentilles corailles cuites
  • En catéchines, et en procyanidines de la famille des flavonoïdes qui sont des antioxydants.

Et derniers points:

Elles apportent des protéines végétales (24g de protéines / 100g de lentilles sèches et 11g/100g de lentilles cuites).

Et alors ?

Des protéines, on en trouve dans la viande…Oui mais, c’est l’aspect qualitatif des protéines et pas le quantitatif qui nous intéresse… Les compositions en acide aminés des protéines végétales et animales sont différentes. Bien sûr, on retrouve les mêmes acides aminés mais dans des proportions différentes. Et quand on sait que certains acides aminés conditionnent l’absorption d’autres acides aminés, on comprend l’intérêt de varier ses apports et de ne pas se contenter de manger un steak 😉.

D’ailleurs, saviez-vous qu’aujourd’hui, on mange 7 fois moins de protéines végétales qu’en 1970 ?

Petit bémol néanmoins sur les protéines :

Généralement, on mange déjà beaucoup trop de protéines animales dans notre alimentation (produits laitiers, viandes, charcuterie…). Or, qu’elles soient végétales ou animales, il ne faut pas oublier que les protéines sont acidifiantes pour l’organisme, donc il faut toujours veiller à son équilibre acido-basique, en mangeant un maximum de fruits et légumes : ce point est développé dans cet article.  Donc, penser à réduire ses apports en protéines animales et ne pas exagérer sur les quantités de légumineuses que l’on mange, semble être une bonne chose.

Comme toujours, c’est la dose qui fait l’équilibre 😊.

Les Inconvénients des légumineuses :

légumineuses

Et puis, on l’a vu, les légumineuses ont quelques désavantages :

-leur digestibilité, pour certains, est réellement un frein (ce n’est pas mon cas, mon Caterpillar supporte très bien les légumineuses. Mais je sais que pour certains, ça peut virer vite au cauchemar ou à l’orchestre symphonique 😉). Et je n’ai pas parlé de lectines ni de l’acide phytique qui peuvent vraiment être problématiques pour certaines personnes dans certaines pathologies selon comment vous les préparez…

-le temps de préparation : (cuisson et trempage, sauf si vous les achetez déjà cuisinées en conserve) Mais bon, personnellement, je préfère ne pas en manger, je trouve que les conserves ne sont vraiment pas terribles, sans compter, que ça ne colle pas du tout avec mon régime hypotoxique.

Et les lentilles corail dans tout ça ? Ce sont des légumineuses, oui mais…

Déjà par rapport aux autres lentilles, les lentilles corail sont les plus digestes et les plus rapides à cuire.

Lentilles corail et cuisson : Comment les préparer ?

Ce sont des légumineuses mais elles sont un peu particulières comme leur couleur…

Les lentilles corail étant dé-pelliculées, il est normalement inutile de les faire tremper pour éliminer l’acide phytique avant de les faire cuire. Et leur temps de cuisson est vraiment beaucoup plus court que les autres lentilles.

Mais bon, le trempage servant également au réveil du potentiel enzymatiques des graines et à potentialiser la teneur en vitamines…

Voici comment je procède:

  • Je les fais tremper comme les autres toute une nuit, (vous pouvez les faire tremper moins longtemps, vous l’avez compris).lentilles corail trempage
  • Je les rince
  • Je les égoutte bien
  • Puis, je les laisse 24h à température ambiante pour être sûre que la germination a bien eu le temps de démarrer (cette étape est facultative et demande de l’anticipation, de bien égoutter et rincer matin et soir. Or, nous n’avons pas toujours le temps, n’est-ce pas ?)
  • Vous pouvez les conserver 1 jour ou 2 au réfrigérateur, en pensant à les rincer si vous ne pouvez les faire cuire tout de suite.
  • Puis, je les cuis à la vapeur douce. (Je les mets dans mon cuiseur vapeur quand il y a de la vapeur).

Là, vous allez me demander : « combien de temps ? », et je sais que ce point là sera sujet à polémique (donc merci d’aller jusqu’au bout de l’article avant de vous indigner) 

 Personnellement, je les aime et je les digère très bien fermes avec leur jolie couleur saumon (ça n’engage que moi), donc je les fais cuire 7 min environ (en fait, je surveille la couleur : elle fonce dans un premier temps et je m’arrête avant qu’elles virent au jaune).lentilles corail vapeur

  • Puis je les refroidis sous l’eau froide pour arrêter la cuisson.

J’adore ensuite les déguster froides, arrosées d’un filet d’huile de noix.  L’association gustative est juste parfaite pour moi !

Pensez-y!

Ensuite pour optimiser l’assimilation des acides aminés et donc profiter au maximum de leur teneur intéressante en protéines (ce conseil est surtout à destination des végans), il est conseillé de les associer dans le repas avec des céréales: du riz par exemple (ou à défaut d’en manger dans la journée) …

En général, je n’en mange pas une assiette complète, et pour ça, voici une des façons dont mes filles les préfèrent :

Je les associe avec des carottes râpées et de l’orange (la recette est disponible dans l’ebook gratuit ici).  Comme ça, pas de risque, elles seront bien mastiquées et ont plus de chance d’être bien digérées.

L’ajout de certains aromates tels que la sarriette, le laurier, le clou de girofle, le curry ou la noix de muscade permettent également de faciliter leur digestion pour ceux qui sont plus sensibles.

Vous voulez d’autres idées de recettes ? De façon générale, les lentilles corail s’accommodent très bien avec des épices chaudes voici 2 recettes délicieuses très faciles à faire.

Une recette froide (ou chaude) lentilles corail en salade avec une Sauce citron-coco-curry

lentilles corail sauce curry coco

Je cuis mes lentilles corail comme expliqué juste avant et en parallèle, je prépare une sauce citron coco curry.

Ingrédients :

  • Lait de coco 150ml (non sucré)
  • 1 c. à soupe de Tapioca
  • Le jus d’1/4 de citron
  • 2 c. à soupe de curry
  • Sel, poivre

Préparation : (5min)

J’épaissis le lait de coco grâce au tapioca.sauce citron coco curry pour lentilles corail

  • Verser le tapioca dans le lait de coco
  • Bien mélanger
  • Faire chauffer sur feu doux tout en remuant
  • Ajouter en fin de cuisson le jus d’un quart de citron et 2 c. à soupe de curry.
  • Saler et poivrer à votre goût

Il ne vous reste plus qu’à servir vos lentilles accompagnées de votre sauce.lentilles corail cuite vapeur sauce curry

Et si vous ne supportez pas les légumineuses et les lentilles corail ?

Je vous conseille de lire cet excellent article de Marion Kaplan sur les lectines.

Vous y êtes peut-être très sensible et avez besoin d’y prêter vraiment attention pour les détruire des légumineuses. Si vous avez une maladie intestinale ou des problèmes digestifs, je vous invite fortement à suivre les conseils suivants.

Les légumineuses doivent :

  • Tremper (idéalement une nuit),
  • Puis être précuites au cuiseur vapeur 20min.
  • Et enfin être cuite dans l’eau jusqu’à devenir molles (c’est à dire être très facilement écrasables à la fourchette).

Ce n’est qu’après ce traitement que les lectines sont détruites. Bon bien sûr, ne cherchez pas les vitamines, ni les enzymes. Vous profiterez des fibres et des protéines sans les désagréments intestinaux et c’est déjà pas mal 😉. Après tout, que contenaient les pâtes comme vitamines et enzymes ?

Alors, dans ce type de cuisson-là, on fait cuire les lentilles dans 2 à 3 fois leur volume d’eau. (Je vous conseille de commencer par 2 fois le volume d’eau et de rallonger en cours de cuisson si nécessaire, car c’est facile de rajouter de l’eau, mais c’est plus compliqué d’en enlever si on en a trop mis). Voici une recette qui s’adapte très bien à cette cuisson longue des lentilles corail.

Une recette chaude Lentille corail Au safran

lentilles corail safranCette recette est tout à fait compatible avec une cuisson vapeur de 20 min + une cuisson à l’étouffée prolongée. Juste pour la cuisson à l’étouffée, vous vous contenterez de couvrir les lentilles d’eau, car on rajoute ensuite du liquide.

NB : je ne sale pas l’eau de cuisson (le sel gêne la cuisson) et je ne rajoute pas de bicarbonate de sodium qui détruit la vitamine B1.

(Les quantités ci-dessous sont données pour 250g de lentilles sèches au départ).

Préparation + cuissons (vapeur et à l’étouffée) : 1h10 environ.

Ingrédients :

  • Lait végétal 350ml (soja, coco ou riz) (j’utilise du soja)
  • Safran (quelques pistils selon votre goût)
  • Huile d’olive
  • 2 oignons
  • 4 gousses d’ails
  • Cumin en graine ou à défaut en poudre (1 c. à café ou 1 c à soupe pour ceux qui aiment le cumin comme moi 😉)
  • Curcuma (1 c à café)
  • Piment ou paprika (½ c. à café ou une pointe de couteau selon si vous aimez quand c’est relevé ou pas).

Préparation :

Pendant que mes lentilles cuisent sur feu doux,

  • Je pèle et je hache l’ail et l’oignon
  • Je les mets dans une casserole avec un filet d’huile d’olive sur feu doux tout en remuant régulièrement.
  • Quand les oignons sont translucides, j’ajoute mon lait végétal. Je chauffe sur feu doux quelques minutes, puis je coupe le feu (je n’attends pas d’arriver à ébullition).
  • J’ajoute les épices puis, je couvre et je laisse infuser.
  • Quand, mes lentilles ont pompé toute l’eau de cuisson de départ, j’ajoute mon lait végétal infusé.
  • Je mélange bien.
  • Je laisse sur feu doux 3 min, ou plus, si je souhaite une texture qui s’écrase sous la fourchette.

Petite variante :

Vous souhaitez éviter le lait de soja ?

Remplacez le lait de soja par du lait de coco et ajoutez 1 c à soupe de curry. Résultat onctueux  et gourmand garanti 😉.

Lentilles corail et cuisson : ce qu’il faut retenir…

Vous l’avez compris, il ne s’agit pas uniquement de dire comment et combien de temps cuire les lentilles corail…

Pour ou contre les légumineuses et donc les lentilles corail ?

Ma réponse : chacun est unique et doit tester pour se faire sa propre idée…

En tout cas, parmi, les légumineuses, la lentille corail semble être une des plus digestes.

Donc si la suppression des produits à bases de gluten, pâtes, couscous et compagnie, vous pose problèmes, les lentilles corail sont une des alternatives les plus intéressantes à condition de rester raisonnable sur les quantités. Ne pas perdre de vue, qu’une forte proportion de fruits et légumes dans l’alimentation reste l’idéal. Comme toujours en nutrition, il n’y a pas qu’une seule vérité unique, mais plusieurs vérités.

Quelle cuisson ?

Vous l’avez compris, il y a au moins 2 modes de cuissons possibles pour les lentilles corail :

* un mode de cuisson qui privilégie le respect de la couleur, et une texture ferme (c’est mon préféré) : une cuisson courte et rapide

* et un mode de cuisson qui est plus destiné aux personnes qui ont des problèmes intestinaux, car en cuisant longuement les lentilles, on détruit les lectines génératrices de ces désagréments.

Vous l’avez compris, l’idée est plutôt d’adapter la consommation et la cuisson à chacun en fonction de son micro-biote.

Et vous comment préparez-vous vos lentilles corail ? Avez-vous fait pareil que moi, la première fois, un « lentille saucisse » qui s’est transformé en purée orange saucisse 😉 ?

J’allais oublier. C’est la question de Laura sur YouTube qui m’a inspiré cet article, merci Laura ! J’espère que ces deux recettes répondront à ta question 😊.

Cet article et les 2 recettes vous ont plu ? Epinglez-le sur Pinterest !

lentilles corail cuisson pinterest

Sources :

https://www.thierrysouccar.com/nutrition/info/legumineuses-pourquoi-et-comment-en-manger-2421

http://www.sante-et-nutrition.com/mangez-des-lentilles/

https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments

https://ciqual.anses.fr

Protéines légumineuses et céréales (azote et purines) Thierry casanovas : https://youtu.be/8zqQjHU0p0I

https://www.vitaliseurdemarion.fr/officiel/advices/les-consequences-lectines-notre-digestion/

https://www.vitaliseurdemarion.fr/officiel/advices/se-trouvent-les-lectines/

crédit photos :

lentilles corail par cocoparisienne de Pixabay
lentilles corails cuites au safran Image parUlrike Leone de Pixabay
légumineuses Nourriture photo créé par lifeforstock – fr.freepik.com
safran pixabay

autres photos soigne ton assiette tous droits réservés

 
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Ma Recette de Quiche sans Lait et sans gluten

Vous avez décidé ou vous devez manger sans gluten et ou sans lactose mais il y a des plats qui vous manquent vraiment…comme une bonne quiche ! Peut-être que votre entourage vous en réclame une, depuis un certain temps. Ça leur manque… Le problème, c’est que la quiche contient de la crème, du lait et du blé donc du gluten…Et si, je vous proposais ma recette de quiche sans lait, sans gluten et sans goût…

Non promis délicieuse ! ça va vous me suivez 😉 …

Je mets ma charlotte et je vous donne ma recette de quiche sans gluten et sans lactose !

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Chose promise, chose due ! Il y a quelques semaines je vous demandais quelles étaient vos principales difficultés et je vous avais promis d’y répondre en vidéo. Aujourd’hui je réponds donc à Sandrinelaure dont la famille boude la quiche qu’elle s’est donnée du mal à faire.  Je vous propose donc ma recette de quiche sans gluten et sans produits laitiers que je lui propose de tester en espérant qu’elle aura plus de succès. Petite parenthèse: comme on la fait cuire relativement longtemps, cette recette n’est pas totalement hypotoxique, mais bon, une fois de temps en temps…

Revenons à notre objectif « faire une quiche un peu spéciale, certes, mais qui se mangera avec le sourire ». Pour cela, je vous propose donc de voir:

*D’abord, comment faire une pâte brisée sans gluten, sans lactose et délicieuse.

*Et ensuite, de voir comment garnir notre quiche sans crème et sans fromage sans perdre le plaisir d’en manger 😉 !

Ma recette de quiche SANS LAIT 

Pour cette recette, j’ai décidé dans l’article de vous mettre 2 variantes contrairement à la vidéo.

Pourquoi ?

sans laitsans glutenEt bien, parce que je mange sans produit laitier, sans gluten et hypotoxique le plus souvent possible en raison de mon alimentation Seignalet pour ceux qui connaissent. Mais il y en a certainement beaucoup d’entre vous, qui ne souhaiteront pas aller aussi loin, et qui recherchent simplement une recette de quiche sans lait et sans gluten la plus proche en goût d’une quiche classique, sans se prendre la tête avec la cuisson… Or, la version hypotoxique est plus éloignée en termes de goût que la recette simplifiée.

Ce n’est pas un problème pour moi, j’ai mis en recette principale ma recette hypotoxique et j’ai rajouté les variantes « non hypotoxiques » en violet ;).

Les ingrédients : (pour votre liste de courses)

  • Farine de riz complet 120g
  • Farine de pois chiche 20g
  • 4 œufs
  • Lait végétal au choix 200ml
  • 1 oignon
  • 3 ou 4 champignons de Paris
  • 1/2 blanc de poulet ou 2 tranches de jambon blanc
  • Psyllium
  • Purée de noix de cajou
  • Levure de bière en paillette sans gluten (facultatif)
  • « fromage » végétal (facultatif)

Matériel :

  • Une balance
  • Un fouet (à main)
  • Un moule à tarte
  • Du papier sulfurisé
  • Un rouleau à pâtisserie

Quiche sans gluten sans lactose : Ma recette pas à pas 

Faire une pâte brisée sans gluten… Facile !

Ingrédients :

  • 120g de farine de riz complet
  • 20g de farine de pois chiche
  • 1 œuf
  • 1 c. à soupe de psyllium 
  • 1 c. à soupe de levure de bière en paillette (il en existe sans malt en magasin bio. Si vous ne trouvez pas sans gluten, ce n’est pas indispensable, c’est juste que ça rehausse le goût de la pâte.)
  • 60ml d’eau tiède environ (l’eau tiède permet de faciliter le travail des pâtes sans gluten)

Préparation :

  • Préchauffer le four à 110°C ou 180°C (non hypotoxique) en mode chaleur tournante de préférence.
  • pâte sans glutenPendant ce temps, peser les farines dans le bol.
  • Mélanger les, avant d’ajouter l’œuf, le psyllium, la levure de bière et la moitié de l’eau tiède.
  • Malaxer et ajouter le reste de l’eau progressivement car selon la taille de l’œuf, il ne vous faudra peut-être pas les 60ml.
  • Faire une boule et l’étaler sur du papier cuisson.
  • Transposer dans le moule à tarte, froncer les bords et piquer la pâte à la fourchette.
  • Enfourner pour une cuisson entre 30 et 40 min à 110°C. (Si vous voulez allez plus vite, 10 à 15 min à 180°C, non hypotoxique)
  • Laisser refroidir une dizaine de minutes après cuisson

Je fais cuire à 110°C et je vous conseille d’étaler la pâte assez fine pour limiter au maximum le temps de cuisson et ainsi limiter la formation des molécules de Maillard. Moins on cuit les composants, mieux c’est ! Ce n’est pas parfait mais c’est acceptable, pour une quiche sans lait et sans gluten, de temps en temps, et passer l’envie à votre entourage 😉 !

« Appareil » de la quiche sans lait, sans crème :

Ingrédients:

  • 2c. à café de purée de noix de cajou (ou un peu plus, même si vous voulez 😉 ) ou 1 c.à café de cajou et 1 c.à café de purée de noisette
  • 1c. à café de levure de bière en paillette (il en existe sans malt en magasin bio. Si vous ne trouvez pas sans gluten, ce n’est pas indispensable, c’est juste que ça rehausse le goût.)
  • 200g de lait végétal (au choix soja, riz, amande… Personnellement, je préfère soja et riz pour leurs goûts plus neutres)
  • 3 œufs 

Préparation :

  • Casser et battre les œufs
  • Ajouter la purée de noix de cajou et bien la battre pour la défaire dans l’œuf
  • Ajouter la levure de bière en paillette et le lait végétal
  • Saler et poivrer à votre convenance
  • Bien homogénéiser
  • Réserver

Garniture de la quiche sans fromage :

Ingrédients:

  • 1 oignon émincé (vous pouvez les faire revenir à la poêle sur feu doux avec une goutte d’huile d’olive, pour apporter un côté gourmand (non hypotoxique) )
  • 3 ou 4 champignons frais de Paris émincés (ça marche aussi avec des champignons en conserve, mais ce n’est pas hypotoxique et niveau gustatif c’est en dessous 😉 )
  • un demi blanc de poulet cuit vapeur émincé ou 2 tranches de jambon blanc (non hypotoxique, à cause notamment des sels nitrités qu’il contient, mais plus proche en goût de la quiche originale) 

Préparation :

  • Émincer les ingrédients.recette quiche sans lait
  • les répartir de façon le plus uniforme possible sur le fond de tarte préalablement cuit.
  • Verser l’appareil préparé précédemment.
  • En option: je ne le fais pas, mais vous pouvez ajouter du « fromage » végétal , vous en trouverez en magasin bio facilement au rayon végan. 

Voici mes petites astuces pour vous aider

*pour étaler facilement la pâte brisée sans gluten:

Je l’étale entre 2 feuilles de papier sulfurisé et Hop, plus besoin de décoller la pâte du plan de travail, de mettre de la farine partout, ni même de nettoyer votre rouleau à pâtisserie 😊.

pâte brisée sans lait

Vous savez maintenant que si je peux m’éviter de la vaisselle, je ne suis pas la dernière ! Il ne reste plus qu’à enlever la feuille du dessus au moment de mettre la pâte dans le moule et le tour est joué !

*pour avoir une jolie couleur :

J’ajoute un peu de curcuma en poudre à mon appareil avant de le verser (c’est neutre en goût et donne une jolie couleur doré). Dans ma version hypotoxique, pour ré-hausser un peu le goût du poulet, plus fade que le jambon blanc, j’ajoute du curry en poudre, mes enfants adorent!

Bon à savoir

Vous le savez déjà, si vous avez lu mes précédentes recettes, je trouve « risqué » d’essayer de réaliser les mêmes plats que l’on avait l’habitude de manger avant, en version « sans lait et sans gluten »…

Car oui, le problème quand on mange sans gluten et sans lait, c’est que les personnes comparent même inconsciemment votre recette de quiche sans lait avec les quiches qu’ils ont l’habitude de manger… Evidemment, c’est différent et vous vous exposez à des critiques surtout des non-initiés (vous avez déjà eu ce souci en changeant vos habitudes alimentaires, avec vos proches ? Voici un article pour éviter les conflits avec l’entourage).

C’est pour cela, que si vous êtes au début de vos changements alimentaires, je ne conseille pas de faire ce type de plat de suite, mais plutôt au bout de quelques semaines, pour montrer votre bonne volonté à votre entourage. Vous verrez que ce sera perçu totalement différemment, alors qu’il ne s’agit que d’une question de timing 😉 .

Et sinon, ma technique à moi, c’est de faire diversion, vous le savez… Donc, généralement, je fais quelques petits changements du moins au début ;), ce n’est plus une recette de quiche sans gluten et sans lactose mais une tarte au poireau et au curry (je remplace l’oignon par un poireau et je force un peu sur le curry.  Vous me suivez ?

Je vous propose de tester ma recette de quiche sans lait et de poster vos photos sur Facebook ou Instagram en identifiant @Soigne ton assiette :).

recette de quiche sans lait

 

Si vous souhaitez essayer d’autres recettes sans gluten et sans lait qui passent ni vues ni connues, n’hésitez pas à télécharger mon eBook gratuit de 10 recettes simples et rapides sans gluten et sans lait

Mon petit doigt me dit qu’il y aura d’autres recettes qui viendront bientôt rejoindre celles des crêpes sans lait et sans gluten, de la tarte aux abricots et des yaourts au soja

Donc, si vous ne voulez pas les rater, songez à vous abonner à la chaîne YouTube et à mon Pinterest !

quiche sans lait

OUI, OUI, ça y est on est sur Pinterest, venez m’y rejoindre !

A très bientôt, pour de prochains articles et n’oubliez pas de soigner votre assiette !

Crédits photos:

Virginie PILLON soigne ton assiette tous droits réservés

 

 
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Régime SEIGNALET : Mon petit déjeuner

Quand j’ai démarré le régime Seignalet, ce qui m’a paru le plus de difficile au départ, ça a été de changer mon petit déjeuner. Dans ma tête, je me suis dit:

« Ça ressemble à quoi le petit déjeuner dans le régime Seignalet ?…. Un petit déjeuner sans lait de vache, sans pain!

Mon petit déjeuner !!! « 

Et ce n’est rien de le dire ! Au réveil, je suis une maman ours, à qui il vaut mieux éviter de parler tant qu’elle n’a pas déjeuné, à vos risques et périls, si vous tentez une approche avant…Certains en ont fait l’expérience une fois, et depuis ils se tiennent à distance…

Autant vous dire que le petit déjeuner, pour moi, c’est sacré…C’est MON moment à moi durant lequel j’émerge, et c’est mon premier plaisir du jour, celui qui va conditionner comment Virginie aborde sa journée 😉.

Il a donc intérêt à bien se passer pour le reste de la journée et pour mon entourage !

Sauf, qu’avant mon petit déjeuner, c’était:

petit déjeuner équilibré avant
  • pain
  • beurre
  • miel,
  • bol de lait chaud,
  • yaourt
  • et biscuits au chocolat (souvent au lait d’ailleurs) …

Autant vous dire que cette alimentation hypotoxique allait venir « plomber » mon petit déjeuner…

Pourquoi ? Ah oui, si je vous expliquais en quoi consiste ce régime, ce serait peut-être plus parlant…

Les grandes lignes du régime Seignalet :

Il s’agit d’une alimentation dite « hypotoxique » qui a été mise au point par le Professeur Seignalet d’où le nom… Ce professeur de médecine spécialisé en immunologie et en biologie, a établi des liens entre notre alimentation moderne et l’apparition de maladies notamment des maladies chroniques souvent réputées incurables comme la polyarthrite rhumatoïde, l’asthme, la fibromyalgie…Difficile de faire la liste complète, ces travaux ont montré des impacts positifs sur une centaines de maladies diverses et variées. Si ça vous intéresse, j’ai écrit des articles à ce sujet sur l’impact de l’alimentation dans la fibromyalgie et dans les otites à répétitions (vous pouvez cliquez sur les liens si ça vous intéresse d’en savoir plus).

Toujours est- il, que dans cette alimentation (je préfère alimentation à régime), il est préconisé notamment de:

-supprimer toutes les céréales mutées de notre alimentation, c’est dire: le blé, le maïs, l’avoine, le millet, l’épeautre…

-supprimer tous les produits laitiers (avec ou sans lactose), de vache, de brebis et de chèvre

petit déjeuner sans pain

-manger un maximum de cru et de favoriser largement les cuissons douces (type vapeur douce).

-supprimer au maximum tous les produits raffinés et transformés

Si vous ne connaissiez pas l’alimentation Seignalet, vous comprenez maintenant mon désarroi face à mon  petit déjeuner habituel que je vous ai détaillé plus haut…

Un petit déjeuner bourré de produits laitiers et de blé donc totalement à l’opposé des recommandations !

 Il fallait donc basculer sur un petit déjeuner sans pain, sans blé et surtout sur un petit déjeuner sans lait de vache et sans beurre. Autant vous dire qu’il y avait du travail, et que je partais désabusée avant même d’avoir commencé…

Mon problème vous l’avez compris, faire rimer « régime Seignalet et petit déjeuner ».

Mais ce problème est le même pour les cœliaques qui doivent supprimer le gluten,  et les intolérants au lactose qui doivent supprimer les produits laitiers.

Je pense vraiment que changer son petit déjeuner, c’est ce qu’il y a de plus difficile. Et pour cause, ça a failli avoir raison de ma motivation !

Comment je m’y suis prise concrètement ?

Ma méthode pour intégrer le régime Seignalet à mon petit déjeuner sacré 😉

C’est à dire pour passer à un petit déjeuner sans pain et sans lait.

Si vous me lisez déjà, vous commencez à me connaitre et vous savez que je suis une adepte du « pas à pas« …

C’est-à-dire que les changements radicaux du jour au lendemain, ce n’est pas pour moi. Je ne suis pas faite pour ça…Mes habitudes ont besoin d’être apprivoisées avec douceur petit à petit, si je veux tenir sur la durée…Et là, on est bien d’accord, il ne s’agit pas d’un régime que l’on fait sur 6 mois et que l’on abandonne après. C’est pour ça que je n’aime pas le mot régime. Ici, il s’agit bien de changer ses habitudes pour toujours !

Je vous ai fait peur ?

C’est parce que vous voyez la montagne de changements à faire dans

régime seignalet petit déjeuner idéal

votre façon de manger, tous ces aliments que vous aimez et que vous devez supprimer. Donc, sauf pour une poignée d’entre nous qui aura un mental d’ACIER, (oui, il y en a 😉 ), les autres seront découragés avant même d’avoir essayé et c’est normal…

Me connaissant, j’ai donc opté pour la méthode « regarde devant et marche un pied après l’autre sans regarder trop loin »

Fixe-toi des objectifs atteignables pour toi !

Et donc mon petit déjeuner sans pain ni lait?

Alors, d’abord, j’ai supprimé mon bol de lait, j’ai essayé du lait végétal à la place, mais en fait, je me suis tournée vers une tasse de thé vert. Je trouve ça tellement plus agréable, finalement, que ce bol de lait que je prenais plus par habitude. Et puis,  c’est selon mon envie le matin, car mon petit déjeuner c’est MON plaisir…

Ensuite j’ai essayé de remplacer le yaourt d’abord par un yaourt au soja. Mais je dois dire qu’au début, je n’étais vraiment pas fan.

J’ai donc renoncé à chercher un substitut qui ressemble au yaourt (j’y suis revenue quelques années après, et là, j’ai apprécié).

Pourquoi ?

Certainement, parce que mon palais et mes goûts ont évolué et surtout parce que le souvenir du goût du yaourt au lait de vache est beaucoup plus vague pour moi, vu que ça fait des années que je n’en mange plus).

J’ai ensuite supprimé le beurre des tartines.

J’ai essayé les purées d’amandes, de noisettes.

Mais je dois dire qu’à ce moment là, c’était comme pour les yaourts au soja, un peu déroutant, car trop éloigné de mes goûts à ce moment-là… Finalement, j’ai fini par supprimer simplement le beurre. 

Le miel se suffisait à lui seul…

Puis pour les tartines, j’ai fait comme tout le monde je pense, je me suis tournée vers les galettes de riz et les tartines craquantes sans gluten type « craquotte » ou « pain des fleurs » …

Je dois dire que ça m’a permis de décrocher des tartines de pain et surtout des biscuits…

C’est sûr, ce sont des produits transformés à indice glycémique élevé donc c’est loin d’être l’idéal mais ça m’a permis de me déshabituer du pain et des biscuits.

Si vous pouvez faire sans passer par cette étape, ce sera mieux bien entendu !

On fait beaucoup d’erreurs au démarrage et c’est normal…

Moi même j’en ai fait quelques unes …

Pour vous éviter ces écueils et vous aider à gagner du temps sur le chemin de la santé, j’ai réuni dans cet ebook gratuit les 8 erreurs commises par ceux qui démarrent un petit déjeuner sans gluten et sans produits laitiers:

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Concernant le weekend , j’ai commencé à me faire un œuf à la coque. Mes goûts et mes envies ont évolué jusqu’à arrêter ces galettes, pour manger au final moins sucré.

J’ai d’ailleurs ressenti des effets très positifs au fur et à mesure de tous ces changements : plus de creux à 10h, plus de baisse d’énergie en fin de matinée, moins de fatigue sur la journée. 

Aujourd’hui, mes petits déjeuners sont très variés, toujours articulés autour d’un œuf à la coque, de fruits secs et d’une boisson chaude (thé vert, infusion).

J’y associe selon mon envie un yaourt au soja (lien vers ma recette) avec un peu de miel ou un yaourt coco nature (lien vers ma recette), des fruits de saisons (personnellement, je les digère très bien au petit déjeuner).

Je commence par eux, le temps de faire mon œuf coque.

Comme ça, ils prennent un peu d’avance pour la digestion) sinon je peux prendre aussi un avocat, une assiette de riz avec une tomate fraîche et de temps en temps, je fais des crêpes sans lait et sans gluten (lien vers la recette) ou des pancakes (ma recette est disponible gratuitement dans cet ebook)…

Vous l’avez compris, je varie selon mes envies car:

Hypotoxique, sans gluten, sans lait, sans ceci ou sans cela, ne doit jamais rimer avec « sans plaisir » …

C’est ça, le secret d’un petit déjeuner réussi dans le régime Seignalet…

Quelles sont les préconisations du régime Seignalet pour un petit déjeuner idéal :

Dans le livre, l’alimentation ou la 3ème médecine, le professeur Seignalet propose par exemple de prendre au petit déjeuner :

  • du Chocolat noir (en quantité raisonnable)
  • 1 fruit
  • 1 fruit sec
  • Thé, café ou mieux chicorée

Il dit également, que tout est envisageable dans la mesure où on respecte les aliments interdits et les aliments autorisés par sa méthode.

Si vous voulez creuser le sujet, je vous conseille vraiment la lecture de ce livre qui est une de mes « bibles » et de visiter le site

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Vous l’avez compris pour moi qui mange bien le matin, j’ai largement enrichi cette proposition en explorant la latitude que m’offrait les aliments autorisés et j’ai finalement trouvé mon petit déjeuner idéal… 😉

En plus, je ne sais pas si c’est grâce à ça ou pas, mais, l’ourse que je suis au réveil s’est radoucie…

Et si vous n’avez pas le temps le matin de préparer un petit déjeuner équilibré?

régime seignalet petit déjeuner
Voici mes 3 principales astuces pour gagner du temps au petit déjeuner:

  1. Je vous conseille d’avoir un minimum de préparation à faire le matin.
  2. Même chose pour le riz, il est déjà cuit et m’attend sagement au réfrigérateur.
  3. Pour l’œuf à la coque, je mets l’eau à bouillir. Et le temps que mon thé infuse et refroidisse un peu, il est prêt (j’utilise un minuteur qui sonne 😉) …

Vous verrez, on développe très vite des automatismes. Et ce, même quand on est comme moi, vraiment, au radar le matin…

Qu’est-ce qui vous fait envie, à vous ?

Mettez-le-moi dans le commentaire !

Je suis toujours ravie de vous lire 😉

Moi, il me tarde demain matin de déjeuner.

Je me suis mis l’eau à la bouche d’écrire cet article (et ce n’est pas à cause des biscuits, ni du bol de lait 😉) …

En plus, c’est un petit déjeuner idéal, que vous soyez adepte, ou pas du Seignalet.

C’est un petit déjeuner équilibré et vous risquez de faire des adeptes inattendus sur le long terme.

Partagez un maximum cet article à vos proches!

petit déjeuner Seignalet
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Accédez à ma page Mentions légales pour en savoir plus sur l’affiliation. Pour résumer, si vous cliquez sur un lien ci-dessus et que vous achetez l’article que je conseille, une commission me sera versée. Elle n’augmente en aucun cas le prix. Dans tous les cas, jamais je ne conseillerai des produits que je ne prendrai pas moi –même. Donc, j’espère que mes avis vous seront utiles pour vos futurs achats!

Illustrations:  Petit déjeuner sans lait de vache by Hans Braxmeier from Pixabay /  petit déjeuner équilibré avant by Elenildo Ferreira Artpix Comunicação visual from Pixabay/ petit déjeuner idéal Image by engin akyurt from Pixabay / régime Seignalet petit déjeuner Image by congerdesign from Pixabay licence creative commons/  petit déjeuner sans pain by engin akyurt from Pixabay licence creative commons

Adoptez un petit déjeuner Seignalet 

Sans ruiner vos efforts

En déjouant les 8 erreurs commises 

par 90% de ceux qui suppriment gluten et laitages de leur alimentation

Vous voulez :


  • que vos "sacrifices" au petit déjeuner payent pour votre santé ?
  • savoir exactement ce que vous devez fuir comme ingrédients ?
  • ne plus faire exploser votre budget petit déj' avec des biscuits "sans gluten" ?
petit déjeuner hypotoxique

Cliquez sur le bouton et découvrez comment éviter ces 8 pièges

pour IMPACTER réellement votre santé.

 
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Ma Tarte aux abricots sans crème

C’est la saison des abricots et je suis dans la région des abricots rouges du Roussillon ! Miam ! Une tarte aux abricots, ça vous dit ? Oui ? Alors voici ma recette de tarte aux abricots sans crème, sans gluten, ni produits laitiers, mais promis, délicieuse et hypotoxique…

 

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Aujourd’hui, je vous propose ma recette de tarte aux abricots sans crème et sans gluten…

Alors c’est vrai dans les questions que vous m’aviez postées c’est une recette de quiche que vous m’aviez demandée…Promis je la ferai bientôt ! Mais c’est à dire que là, c’est la saison des abricots et dans quelques semaines, il sera trop tard…ça ne pouvait donc pas attendre, et puis, c’est vrai, j’adore ça …tartes aux abricots sans crème

Pourquoi sans crème ? Et bien déjà personnellement je trouve que la crème pâtissière alourdie la tarte. Personnellement, je trouve ça même un peu écœurant…Et puis, si on se passe de la crème, on s’évite de devoir remplacer le lait !

Je vous propose de voir :

– d’abord comment faire une pâte brisée sans gluten, sans lactose et délicieuse

-Et ensuite, de voir comment garnir notre tarte aux abricots sans crème pâtissière !

On y ajoutera une petite touche personnelle qui fera que personne ne la comparera plus aux tartes aux abricots classiques.

Rien de compliqué ne vous inquiétez pas 😉, c’est de la tarte !

Comment faire une tarte aux abricots sans crème ?

Les ingrédients : (pour votre liste de courses)

  • Farine de riz complet 120g
  • Poudre d’amande 85g
  • Sucre rapadura 85g (à défaut de la cassonade )
  • 1 œuf
  • Environ 50g (50ml) d’eau tiède (ça dépend de la taille de l’œuf)
  • Une dizaine d’abricot selon leur taille

Matériel :

  • Une balance
  • Un moule à tarte
  • Du papier sulfurisé
  • Un rouleau à pâtisserie
  • Un mixeur

Tarte aux Abricots Sans Gluten : Ma recette pas à pas

Faire une pâte brisée sans gluten… Facile !

Ingrédients:

  • 120g de farine de riz complet
  • 60g de poudre d’amande
  • 60g de sucre rapadura, (à défaut de la cassonade )
  • 1 œuf
  • 50ml d’eau tiède environ (l’eau tiède permet de faciliter le travail des pâtes sans gluten)

Préparation :

  • Préchauffer le four à 110°C.
  • Pendant ce temps, peser les poudres (amande, farine et sucre) dans votre bol.
  • Mélanger les, avant d’ajouter l’œuf et la moitié de l’eau tiède.
  • Malaxer et ajouter le reste de l’eau progressivement car selon la taille de l’œuf il ne vous faudra peut-être pas les 50ml.
  • Faire une boule et l’étaler sur du papier cuisson.tarte aux abricot sans lactose
  • Transposer dans le moule à tarte, froncer les bords et piquer la pâte à la fourchette.
  • Enfourner pour une cuisson entre 30 et 40 min à 110°C. (Si vous voulez cuire plus fort à 180°C, vous pouvez et le temps de cuisson sera plus court, mais je ne le conseille pas 😉)
  • Laisser refroidir une dizaine de minutes après cuisson

Je fais cuire à 110°C et je vous conseille d’étaler la pâte assez fine pour limiter au maximum le temps de cuisson et ainsi limiter la formation des molécules de Maillard.

Moins on cuit les composants, mieux c’est !

Pour ceux qui suivent une alimentation hypotoxique, le seul élément de la tarte qui est cuit est la pâte. Ceci permet de préserver tous les nutriments des abricots et surtout leur goût !

Ce n’est pas parfait mais c’est acceptable, après tout, on ne mange pas de tarte tous les jours !

Et tout le reste est cru et délicieusement cru !

Fond de tarte sans crème et garniture crus et vitaminés

Ingrédients:

  • 25g de poudre d’amande complète de préférence (pour profiter des minéraux)
  • 25g de sucre rapadura, à défaut de la cassonade
  • 3 abricots (fond de tarte) + 5 à 6 abricots pour la garniture

Préparation :

  • Dénoyauter 3 abricots
  • Mixer avec le sucre et la poudre d’amande
  • Tartiner le fond de la tarte de votre puréepâte à tarte sans gluten
  • Dénoyauter et découper le restant des abricots en petites tranches (plus facile à manger)décor abricot
  • Disposer les abricots sur le fond de tarte
  • Installez-vous confortablement et dégustez… Miam !!!tarte aux abricots sans crème

Et ma touche personnelle que je vous avais promis ?  Ne partez pas tout de suite, ça arrive 😉.

Voici mes petites astuces pour vous simplifier la vie

Mes petites astuces :

*pour étaler facilement la pâte brisée sans gluten

: je l’étale entre 2 feuilles de papier sulfurisé et Hop, plus besoin de décoller la pâte du plan de travail, de mettre de la farine partout ni même de nettoyer votre rouleau à pâtisserie 😊.

pâte brisée sans lait

Vous savez maintenant que si je peux m’éviter de la vaisselle, je ne suis pas la dernière ! Il ne reste plus qu’à enlever la feuille du dessus au moment de mettre la pâte dans le moule et le tour est joué !

*pour faire une jolie présentation : On peut faire très facilement des tartelettes à l’emporte-pièce…Et en plus, ça évite d’avoir peur de massacrer la tarte au moment de la découpe (je fais ça quand j’ai des invités 😉, ça fait Class !).

Ma touche gourmande

La touche du chef qui fera que votre tarte sans gluten est incomparable aux autres…

Car oui, le problème quand on mange sans gluten, c’est que les personnes comparent même inconsciemment votre tarte aux abricots sans gluten avec les tartes aux abricots classiques qu’ils ont déjà mangé…Forcément, c’est différent et vous vous exposez à des critiques surtout des non-initiés (vous avez déjà eu ce souci en changeant vos habitudes alimentaires, avec vos proches ?

Ma technique à moi c’est de faire diversion…Si votre tarte aux abricots sans crème a un petit truc en plus, c’est sur ce petit truc sur lequel les personnes vont se focaliser et pas sur le fait qu’elle soit avec ou sans gluten, ni avec ou sans crème… Vous me suivez ?

Je vous propose donc de tester d’ajouter en décor au choix :

  • Quelques fleurs de lavande,
  • Une feuille de verveine ciselée
  • Ou même un peu de romarin !

Toutefois, je vous conseille d’avoir la main légère et dans tous les cas, de ciseler les feuilles ou de séparer les petites fleurs puis de les répartir le plus uniformément possible. La touche aromatique doit être subtile et pas trop forte auquel cas, ce ne serait pas équilibré et donc pas agréable… Personne n’apprécie manger une tarte qui lui rappelle le pschitt des toilettes…

Je vous invite aussi à tester l’association plante abricot avant : simplement, en mangeant, un abricot avec un morceau de feuille ou de fleur pour connaitre votre préférence…)

Mettez-moi en commentaire votre association préférée :

  1. Tarte aux abricots sans crème Abricot lavande
  2. Tarte aux abricots sans crème abricot romarin,
  3. Tarte aux abricots sans crème abricot verveine,

tarte aux abricots lavande

 

 

 

 

 

 

Abricot seul 😊 et sinon des amandes émondées en décor, c’est plus classique mais très bon aussi…

Si vous souhaitez essayer d’autres recettes de dessert sans gluten et sans lait qui passent ni vues ni connues quand vous avez des amis à dîner n’hésitez pas à télécharger mon eBook gratuit de 10 recettes simples et rapides sans gluten et sans lait

Mon petit doigt me dit qu’il y aura d’autres recettes qui viendront bientôt rejoindre celles des crêpes sans lait et sans gluten, des muffins choco orange et des yaourts coco… Donc, si vous ne voulez pas les rater, songez à vous abonner à la chaîne YouTube

A très bientôt pour de prochains articles et n’oubliez pas de soigner votre assiette !

Dites-moi aussi ce que vous pensez de cette vidéo !

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Crédits photos:

Abricot parPIRO4D de Pixabay, Abricot parSteve Buissinne de Pixabay, tartes aux abricots sans crème par Virginie Pillon Soigne ton assiette tous droits réservés/  tartes aux abricots sans gluten par Virginie PILLON soigne ton assiette tous droits réservés/ lavande Image par JacLou DL de Pixabay,romarin par areumlim de IPixabay verveine parLebensmittelfotos de Pixabay

 
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Comment changer d’alimentation sans conflit?

Vous avez besoin où décidé de changer d’alimentation !

Ce sont des changements difficiles à mettre en place… Mais votre plus gros problème, ce n’est pas de manger « sans gluten », « sans lait » ou d’adopter l' »alimentation hypotoxique » !

Le problème, ce n’est pas vous ! Vous êtes motivé, vous savez pourquoi vous le faites…

Votre problème ? Ce sont les autres …

Dans cette vidéo, je vous propose donc de voir comment gérer votre entourage proche !

Oui, oui, ça se gère et sans conflit…

Bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Soigne ton assiette

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Aujourd’hui, je réponds au commentaire de Sandrine Laure qui me dit avoir des difficultés dans ces changements alimentaires car elle est seule à manger comme ça chez elle or elle cuisine pour ses 2 enfants et son conjoint. Pour elle, c’est compliqué de faire 2 menus différents et en plus ça la met encore plus à l’épreuve quand elle voit les autres manger à table tout ce qu’elle évite…

Tout d’abord merci Sandrine Laure, car je suis certaine que vous n’êtes pas la seule à avoir ces difficultés. D’ailleurs, ce n’est pas un problème spécifique au « sans gluten », « sans lait » ou à « l’alimentation hypotoxique » !

Toutes les personnes qui font attention à leur alimentation rencontrent ce problème.

Et bien, Je vous propose donc de voir ensemble l’erreur que l’on fait tous quand on démarre et 3 astuces pour que ce changement d’alimentation se passe dans la bonne humeur 😉.

Le cœur du problème

Vous pensez peut-être ne pas pouvoir agir sur votre entourage…

Et vous souffrez qu’il ne fasse pas cet effort pour vous ?

Et vous êtes déjà frustré !

Non ? Vraiment ? Mais si ! Même moi, je suis frustrée ! Ne plus manger de fromage ni de chocolat liégeois ou de fondue savoyarde… Malgré le fait que ça fasse plus de 5 ans que j’ai changé d’alimentation…

Bref, gérer la frustration n’est pas le sujet du jour mais ça pourrait être celui d’une autre vidéo !

Alors, revenons à notre sujet, j’ai une question à vous poser :

« Est-ce que vous aimez vos enfants, votre conjoint et pensez-vous qu’il vous aime ? »

Oui bien sûr ! (Si ce n’est pas le cas, le problème n’a rien avoir avec le changement d’alimentation, et c’est un autre débat !)

Alors vous l’avez compris, l’amour n’a pas à entrer en ligne de compte. On est d’accord ?

Donc « il ne m’aime pas assez pour faire ça pour moi » n’a plus rien à faire dans vos ruminations …

Êtes-vous d’accord avec ça ?

Dans notre cas, c’est plus un problème de motivation et surtout de COMMUNICATION

Donc un conseil, oubliez :

  • « Tu ne me soutiens pas »
  • « Tu n’en as rien à faire »
  • « Tu ne m’aides pas »
  • « Tu me tentes »
  • « Ça t’amuse de … »

La mitraillette à reproches, c’est de l’anti-communication !

Toutes les parties sont braquées et impossible de communiquer !

Ça devient même de la provocation dans certains cas !

Donc surtout ne rentrez pas dans ce jeu malsain !

Maintenant que l’on sait ce qu’il ne faut pas faire, je vous propose de tester les 3 astuces suivantes.

3 astuces pour changer d’alimentation sans conflit avec l’entourage

La première :

Exprimez un « message clair » (bon d’accord, je l’ai emprunté au management celle-là… Mais chut ! ça reste entre vous et moi !)astuce pour changer d'alimentation

Exprimez votre besoin, sans mettre l’autre en cause, en expliquant votre motivation et en mettant sur la table les difficultés que vous avez rencontrées ou que vous rencontrez. On part trop souvent du principe qu’il n’y a pas besoin de le dire :

« Quand même il pourrait penser que … »

Jouez cartes sur table…Reconnaissez plutôt que ces changements impacteront soit les habitudes alimentaires soit l’organisation de la famille :

« Pour ma santé j’ai besoin de changer d’alimentation et de supprimer…C’est difficile pour moi car j’aimais manger comme ça…c’est encore plus dur depuis que je fais 2 repas : ça me demande beaucoup plus temps en cuisine ce qui fait que je ne peux plus vous consacrez du temps ou faire…. Et en plus, c’est très difficile pour moi de ne pas craquer quand tout est à table… »

Dites bien que vous n’imposez rien à personne et que vous ne jugez personne !

Mais vous ne pouvez faire 2 menus pour 1 même repas.

Redonnez le pouvoir de décision à l’autre en proposant par exemple :

« J’ai pensé qu’à la maison quand je prépare les repas je pourrais les faire sans gluten et sans lait pour éviter 2 menus et aussi pour éviter d’être tentée.  Penses-tu que ce soit réalisable à la maison pour vous de manger comme ça ? »

« Sachant qu’il reste la cantine, le restaurant, et les repas chez les amis où bien sûr vous êtes libres de manger comme bon vous semble. »

« Sachant que bien sûr, je ne vous priverai pas de vos gâteaux préférés, juste si vous pouvez éviter de les manger devant moi ça m’aidera ! »

« Est-ce que ça vous embête de faire soirée pâtes ou pizza quand je suis au yoga, à la piscine, en déplacement ? »

Mais surtout, oubliez :

« Ce n’est pas bon pour ta santé »,

« Tu as toi aussi un peu de poids à perdre, ça ne te ferait pas de mal » …

C’est le meilleur moyen de braquer tout le monde car vous jugez et personne n’aime être jugé.

Deuxième astuce pour changer les habitudes alimentaires sans refus

En tout cas, elle a fonctionné chez moi, je ne me suis pas entêtée à essayer de faire les mêmes plats qu’avant, sans gluten et sans produit laitier en remplaçant par ceci ou par cela.

Le goût est différent de toute façon et je sais que personne n’aime le changement. C’est humain ! Tout le monde préfère « comme avant » donc ça vous expose à des critiques parce que naturellement, il y a un point de comparaison…

Alors si vous testez, de nouvelles recettes différentes, vous avez moins de chance d’avoir des refus.

Vous serez toujours à temps, quand vos nouvelles habitudes seront un peu plus installées de tester et d’adapter vos anciennes recettes. Et c’est tactique de faire comme ça ! En effet, ce sera perçu comme un effort de votre part pour faire plaisir à votre entourage en revisitant un plat que toute la famille adorait avant…Sans compter que le palais de tout le monde se sera habitué à de nouveaux goûts et à vos nouvelles habitudes alimentaires, ils seront donc plus facilement réceptifs aux saveurs de votre plat adapté. Mais ne vous inquiétez dans de prochaines vidéos, je vous donnerai quelques-unes de mes recettes revisitées sans lait et sans gluten. En attendant, n’hésitez pas à télécharger mon ebook gratuit de 10 recettes pour démarrer votre changement d’alimentation, les recettes ont été testées et approuvées par mes 2 princesses et leur papa 😉, certaines même par les copains d’écoles !

Si vous avez quand même besoin de faire des crêpes ou des gâteaux pour le goûter, c’est par ici!

Et si vous avez des problèmes avec les enfants et notamment les légumes, je vous invite à regarder cette vidéo et à lire cet autre article…Il y a des astuces supplémentaires pour les enfants mais ça marche aussi parfois avec les papas ;)!

 

Troisième astuce pour changer d’alimentation dans la bonne humeur

changer d'habitudes alimentairesChangez votre Mindset, appréciez chaque pas vers vous, plutôt que de ruminer. Si vous êtes positif, vous ferez changer votre entourage en douceur.

Appréciez chaque compliment sur vos plats.

Considérez comme des petites victoires chaque fois que vos plats sont mangés sans remarques, ou même appréciés car oui, ne désespérez pas cela va arriver ! Il faut juste un peu de temps !

Appréciez même les commentaires maladroits du genre « ce n’est pas si mauvais pour du sans gluten ! » 😉.

 

Alors vous allez essayer ? Dites moi si ça a marché pour vous!

 

N’hésitez pas à faire comme Sandrinelaure, posez-moi vos questions en commentaires, je ferai une vidéo pour y répondre !

N’oubliez pas de vous abonner à la chaîne pour voir les prochaines vidéos !

A très bientôt et n’oubliez pas de soigner votre assiette !

 

Illustration:Vidéo: Image parTeroVesalainen de Pixabay, Image parjanjf93, de PixabayImage parjanjf93 de Pixabay

article: Changer d’alimentation sans conflit parTumisu de Pixabay  Astuce pour changer d’alimentation parkalhh de Pixabay , changer ses habitudes alimentaires dans la bonne humeur par200 Degrees de Pixabay

 

 
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Fibromyalgie et alimentation

La fibromyalgie est une maladie malheureusement trop courante : 4% des femmes et 0.4% des hommes en sont atteints. Bien qu’elle soit de plus en plus courante me semble -t-il, ses causes sont peu ou mal connues.  Néanmoins, un lien a été établi entre fibromyalgie et alimentation mais il est souvent méconnu.

Le parcours du combattant des fibromyalgiques

Certains médecins continuent d’ailleurs à traiter leurs patients comme s’ils traitaient une dépression. Il est vrai que nombre de personnes atteintes présentent un caractère dépressif mais il ne faut pas confondre cause et conséquence… Qui ne le serait pas après avoir passé des mois voire même des années à errer de médecins, en spécialistes, en examens médicaux divers et variés sans résultat probant et en s’entendant dire régulièrement qu’il n’y a rien à l’examen et que c’est certainement psychologique ?

  • Pour le patient c’est très dur,
  • pour le médecin c’est le sentiment d’impuissance
  • et pour l’entourage c’est l’incompréhension…

Pour moins que ça, beaucoup d’entre nous seraient dépressifs, non ?

A cela, s’ajoute des douleurs 24H/24H…

Alors, pour avoir une personne très chère dans mon entourage qui a traversé ce parcours du combattant, j’ai pu voir l’impact de changements alimentaires sur l’évolution de la fibromyalgie.

Le changement d’alimentation est en tout cas, d’après moi, l’une des mesures principales à mettre place pour améliorer son quotidien. Même s’il n’y a pas que ça : travailler sur le stress et la gestion de son énergie est aussi très important pour espérer aller mieux.

Après avoir lu, l’alimentation ou la 3ème médecine du professeur Seignalet, j’étais persuadée que tenter un changement d’habitude alimentaire était certainement l’une des premières choses à faire pour espérer aller mieux quand on est atteint de fibromyalgie. Cela dit,

  • entre ce que l’on lit,
  • ce que l’on dit
  • et ce que la personne reçoit comme message à un instant donné,

le cœur du message a plus de chance de faire chou blanc, que d’arriver à bon port et d’être entendu, compris et intégré…

Or, c’est bien ça qui est important ! Pour être acteur de sa santé, il faut le vouloir et il faut avoir compris POURQUOI, c’est important et quels sont les mécanismes. Nous le savons tous, changer ses habitudes, on ne va pas se mentir, c’est difficile ! Et ça l’est, d’autant plus, quand on touche aux habitudes alimentaires, car manger, c’est aussi un plaisir !

Je vous propose donc de reprendre les explications du professeur Seignalet sur le lien entre fibromyalgie et alimentation…

Quel lien entre Fibromyalgie et alimentation ?

Tout d’abord, il faut savoir que le professeur Seignalet a suivi (entre 1991 et 2003) 80 personnes atteintes de fibromyalgie avec les résultats suivants :

  • 90 % de réussite (amélioration des symptômes jusqu’à mise en sommeil de la pathologie)
  • 10 % échecs

Ce qui est nettement supérieur à tous les autres traitements généralement proposés par ailleurs aux patients (anti-inflammatoire, anti-douleur, anti dépresseurs) qui ne peuvent régler le problème car il ne s’adresse pas à la cause…

En effet, la fibromyalgie est bien réelle et non une maladie psychosomatique comme certains patients s’entendent encore dire…

En effet, dans le liquide céphalo rachidien, on retrouve une molécule témoin de douleur « vraie » en quantité 4 fois plus élevée que chez quelqu’un de non atteint c’est la preuve que la douleur est bien réelle et qu’il ne s’agit pas d’hystérie…

C’est d’après lui ce que l’on appelle une maladie d’encrassage en rhumatologie.

Comment fonctionne cet encrassage entre fibromyalgie et alimentation?

C’est-à-dire ? C’est-à-dire qu’à l’origine des symptômes, il y aurait un phénomène d’encrassage des cellules. Ce qui explique l’apparition de la fibromyalgie à partir de la trentaine.

Il y aurait effectivement accumulation de molécules étrangères à notre organisme dans les tissus. Or ces molécules sont des molécules « incassables » d’origines alimentaires ou bactériennes qui traverser

encrassement cellulaire

aient la barrière intestinale au niveau de notre intestin grêle. Le problème c’est qu’une fois passait notre barrière intestinale dans les cellules, nous n’avons pas les enzymes nécessaires (c’est-à-dire les ciseaux), pour les découper et les rendre utilisables pour les cellules…

C’est donc des molécules qui vont venir s’accumuler, s’accumuler encore, jusqu’à gêner le fonctionnement de nos cellules…

C’est donc une pollution interne à notre corps, un peu comme l’accumulation de plastique dans les océans qui gênent le fonctionnement des écosystèmes…Ou l’accumulation de calcaire dans les tuyauteries jusqu’à ce que votre machine à laver ou votre chauffe-eau dysfonctionnent 😉.

Ici, cette accumulation a lieu majoritairement dans les cellules musculaires, les cellules des tendons et les cellules de notre cerveaux (neurones et astrocytes…).

Bilan ?

  • Pas d’inflammation, pas ou peu de destruction de tissu donc pas de signaux sur les analyses prescrites habituellement.
  • Mais des douleurs musculaires, tendineuses, une résistance à l’effort diminuée…
  • Et des neurones qui dysfonctionnent donc des troubles de la mémoire, des problèmes de sommeil, des tendances dépressives, névralgies (maux de tête) ….

Difficile donc d’avoir une vie « normale » et de travailler avec une fibromyalgie

Si vous m’avez bien suivi jusqu’ici, l’idée est donc de supprimer l’apport de ces molécules « incassables » qui encrassent vos cellules !

Les aliments responsables de la fibromyalgie

Oui, notre alimentation serait un des principaux filons d’arrivée de ces molécules dans nos cellules…

La faute à notre alimentation moderne qui est peu adaptée à nos enzymes intestinales (ciseaux) et qui est agressive pour notre barrière intestinale, dans laquelle au fil du temps s’installe une hyperperméabilité. C’est-à-dire que le maillage se desserre dans « le tamis », laissant passer des molécules qui ne devraient pas passer… A savoir également, que le stress favorise l’apparition de ces « anomalies » dans le « tamis », ce qui expliquent le lien entre stress intense et apparition de la maladie ou aggravation des symptômes.

Pour éviter cela, le professeur Seignalet recommande de suivre le régime hypotoxique… C’est-à-dire de revenir à une alimentation la plus proche possible de ce que consommaient les cueilleurs-chasseurs que nous étions, avant des millénaires de progrès…

Là, je vous imagine prendre peur et vous imaginez en hommes ou femmes de Cro-Magnon ou de Tautavel selon vos références 😉.  Ne partez pas tout de suite, je ne suis pas une femme de Cro-Magnon, inutile d’aller cueillir des baies dans la forêt et de chasser le mammouth !

 

Voici les grandes lignes de l’alimentation hypotoxique

  • Arrêter les produits laitiers

    (lait, yaourts, crèmes, crème glacée, beurre…)

Oui tous !produits laitiers et fibromyalgie

L’homme n’est pas fait pour boire du lait à l’âge adulte et encore moins celui d’autres espèces. Les caséines qu’il contient sont pro inflammatoires et participent à l’hyperperméabilité intestinale. (Je n’ai pas parlé de lactose, ce qui sont intolérants au lactose, ont de la chance en quelque sorte, car ils vont, de fait, réduire leur consommation de produits laitiers et donc déjà limiter l’apport de ces caséines).

 

  • Supprimer toutes les céréales « mutées »

    .

C’est quoi ce truc ?

Eh bien, il s’agit de toutes les céréales « modernes » (blé, épeautre, avoine, millet, maïs) donc, tous les pains y compris ceux sans gluten contenant de la farine de maïs…, les gâteaux, les pâtes, les viennoiseries… Bien sur le gluten est en cause, et il porte bien son nom, puisqu’il forme une sorte de « glue » à l’intérieur de vos intestins qui va « asphyxier » vos cellules intestinales et donc entrainer un « desserrement des mailles du tamis ». Mais toutes les céréales sans gluten ne sont pas pour autant acceptables. En effet, le maïs a été autant modifié que le blé et nos « ciseaux » intestinaux ne sont pas plus capables de le couper…

Bref je pense que vous avez compris et que là vous vous dites, mais elle mange quoi Virginie ?

Ne vous inquiétez pas, il reste le sarrasin, le quinoa, le riz et toutes les légumineuses…

 

  • Pas de cuisson à haute température

    mais à la place, plus de cru et des cuissons douces à basse température ou en vapeur douce…Les fans de tartare et de fruits de mer devraient y trouver leur compte 😉.cuisson toxique

Pourquoi ?

Parce que les molécules de Maillard et l’acrylamide qui se forment à la cuisson sont totalement inadaptées à nos enzymes intestinales et qu’elles se forment d’autant plus rapidement et en grande quantité que la température de cuisson dépasse les 100°C et que le temps de cuisson est long. C’est simple, dès que ça dore, que ça brunit, que ça grille ou que ça caramélise c’est à éviter…Oui je sais vous adorez le grillé, le croustillant, le caramel…Et bien moi aussi j’adorais ça, mais le professeur Seignalet n’est pas le seul à pointer du doigt ces molécules encrassantes qui agissent un peu comme du goudron dans vos cellules…Le professeur Joyeux prône également une éviction des cuissons trop fortes et trop longues (Changer d’alimentation Professeur Joyeux). Et puis, si il y a autant de crudivores ce n’est à mon sens, pas un hasard…

 

  • Exclusion des plats industriels

Alors bien sûr, cette alimentation hypotoxique exclut, vous l’avez compris, la majorité des plats préparés industriels. Et c’est tant mieux, car je ne vous ai pas parlé des additifs et de leur impact négatif sur notre intestin…

 

  •  Favoriser les produits bruts

Elle favorise aussi largement les produits bruts et donc la préservation des vitamines et des minéraux. Ça tombe bien puisqu’on est souvent en carence de vitamine C et de magnésium à minima. (JP Curtay Immunonutrition)(si ça vous interpelle, je vous suggère la lecture de cet article sur les aliments les plus riches en vitamine C  ou celui ci sur les carences en magnésium.

produits bruts et crus
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Comment changer ses habitudes alimentaires ?

Si vous déjeunez le matin, la première chose sera de s’attaquer à ce petit déjeuner…(ceux qui ont lu cet article son également intéressés par celui spécifique au petit déjeuner Seignalet)

Oublions notre petit déjeuner français, et testons celui de nos voisins anglo-saxons par exemple…Un œuf à la coque par exemple…

Le salé, c’est trop dur pour démarrer ?Une chicorée, ou un thé vert, accompagné de fruits secs ou de fruits frais ? Un yaourt au soja ou au lait de coco ?ci joint le lien vers des recettes pour les faire maison: recette yaourt au soja, recette yaourt coco.

A vous de tester et de trouver ce qui vous convient le mieux.

Mon meilleur conseil ensuite, ce n’est pas de chercher des substituts aux produits laitiers et aux pâtes ou au fromage, vous serez certainement dérouté par le goût de ces produits qui même si certains sont bons et recommandables ne correspondent pas à vos anciens repères gustatifs.

L’idée, ce sera plus, de changer vos habitudes alimentaires : plus de fruits et de légumes (vous verrez qu’il restera moins de place aux pâtes et aux yaourts), le riz est également un moyen de compenser en partie, les pâtes.  Vous êtes à court d’idées ? Dans mon bonus gratuit, je vous donne 10 recettes faciles et rapides pour tous les jours, pour vous aider à démarrer cette alimentation hypotoxique.

10 recettes sans lait et sans gluten pour soigner son assiette

 

Trop dur d’adopter une alimentation hypotoxique ?

Ça vous parait peut-être trop compliqué à réaliser…Vous avez l’impression que c’est à l’opposé de votre façon de manger aujourd’hui, ou simplement de vos goûts.

Vous ne voyez pas comment vous allez pouvoir faire pour adopter et respecter tous ces principes…

Si vous êtes atteint de fibromyalgie, je parie que vous ne vous imaginiez pas non plus qu’un jour, vous endureriez toutes ces douleurs…

Un exemple pour vous motiver!

Eh bien, c’était la même chose pour cette personne très proche de moi, extrêmement dynamique, une énergie à revendre…jusqu’à ce que cette maladie prenne le dessus sur sa vie, sans qu’elle sache exactement ce qui lui arrivait, et ce, pendant plusieurs années.

Puis le diagnostic tombe, les essais de traitements échouent les uns après les autres… Les mois défilent et les douleurs ne lui laissent aucun repos. Au départ, faire tous ces changements alimentaires lui paressaient impossibles…Puis l’idée a fait son chemin jusqu’à ce qu’ELLE soit prête et qu’elle prenne, elle, SA décision. Ce n’est pas la seule chose qu’elle a mise en place, elle a également travaillé pour gérer son niveau de stress et son niveau d’énergie et tout cela, a bien sûr eu un impact sur ces intestins puis, sur ces symptômes. Elle a repris sa santé en main et elle ne le doit qu’à elle.

Pour avoir des résultats sur votre fibromyalgie

Pour avoir des résultats encourageant en quelques semaines voire quelques mois (chacun est différent avec un niveau d’encrassage différent et surtout un bagage génétique et intestinal unique), le plus efficace est d’appliquer ces recommandations à la lettre du jour au lendemain et c’est ce que prône le professeur Seignalet. Certains très motivé avec la force de caractère qui va avec y arriveront et tant mieux ! N’hésitez pas faites-le !

Mais pour les autres, ce sera trop d’un coup…A la vue de la montagne à franchir pour y arriver, ils seront découragés et abandonneront l’idée d’inverser l’évolution de leur fibromyalgie par l’alimentation, avant même d’avoir essayé.

Et bien, je trouve cela dommage !

Et je vais vous dire, mes changements nutritionnels, je les ai mis en place sur plusieurs mois voire plusieurs années. Et la personne proche de moi qui est atteinte de fibromyalgie également. Elle n’est d’ailleurs pas encore à 100% d’alimentation hypotoxique. Mais pour autant tout ce qu’elle a fait est loin d’être perdu car c’est ça en moins d’encrassage et elle évolue durablement vers une alimentation hypotoxique et vers la réduction de ses symptômes…

Bref vous l’avez compris, je suis adepte de la méthode Kaizen :

« Un objectif inatteignable ne l’ai plus quand on l’a découpé en plusieurs mini objectifs atteignables. Une marche à la fois, on avance et c’est ce qui compte 😉.»

changer d'habitudes alimentaires pas à pas

Alors vous risquez quoi à essayer d’explorer ce lien entre fibromyalgie et alimentation, même si c’est par petits pas ?

 

Seuls effets secondaires connus, une meilleure santé et une amélioration pour plus de 100 pathologies…Et oui ça marche aussi pour les autres 😉, et ce sera un argument de poids pour convaincre votre entourage !

 

Cet article vous a plu?  Laissez moi un commentaire !!!

Vous connaissez quelqu’un qui a une fibromyalgie? Cet article peut l’aider à adapter son alimentation, envoyez lui!

Fibromyalgie et alimentation hypotoxique
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Pour approfondir si vous le souhaitez, l’alimentation hypotoxique, je vous conseille de lire ces deux excellents livres: L’alimentation ou la 3eme médecine Pr Jean Seignalet/  Réduire au silence 100 maladies avec le régime Seignalet Jean Marie Magnien

Ces liens ne sont pas des liens affiliés.

 

Illustrations:  Fibromyalgie et alimentation créé par freepik – fr.freepik.com licence creative commons /  encrassage alimentaire designed by Rilsonay by pixabay.com licence creative commons/Produits laitiers créé par freepik – fr.freepik.com licence creative commons /    globule blanc: designed by Flickr.com by Donald J. Davidson CC/ décharge toxique designed by Neu Packly by pixabay.com licence creative commons / cuisson haute température designed by thomas Ulrich Pixabay.com licence creative commons/  changer d’alimentation pas à pas créé par freepik – fr.freepik.com licence creative commons

 

 
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Comment faire des yaourts au lait de coco maison?

Vous avez décidé d’arrêter les produits laitiers ? Mais votre problème, ce sont les yaourts !  Si en plus, pour d’autres raisons vous ne voulez pas de soja (c’est un autre débat), ça se complique. Bien que, désormais, dans les rayons des supermarchés, les nouveaux desserts végétaux poussent comme des champignons ! Mais vous souhaitez éviter les additifs alors vous voulez faire vos propres yaourts pour maîtriser leur composition mais vous ne savez pas trop comment faire… Alors, dans cette nouvelle vidéo, je vous donne ma recette des yaourts au lait de coco.

Des yaourts végétaux :

  • sans produits laitiers,
  • sans gluten
  • et sans soja
  • avec une vrai texture de yaourt!
  • réalisables avec ou sans yaourtière…
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En effet, il y a quelques semaines, à la suite de ma vidéo sur comment faire des yaourts au soja maison, certains d’entre vous m’ont demandé s’ils pouvaient appliquer la même recette pour faire des yaourts en utilisant d’autres laits végétaux. Or, la réponse est non…

Pourquoi ?

A cause du taux de protéines…En effet, le taux de protéines dans le lait de soja est similaire à celui du lait de vache, en tout cas, il est suffisant pour obtenir une texture « yaourt » sans aucun épaississant. Cependant, ce taux est très différent du taux de protéine que l’on retrouve dans les autres boissons végétales comme par exemple celles à base de lait d’amande, ou de coco.

Donc pour faire des yaourts au lait de coco, on va avoir besoin d’épaissir tout ça !

On y va !

Comment faire des yaourts au lait de coco maison ? Ma recette Pas à pas :

Les ingrédients : chacun son rôle !

noix de coco

  • Lait de coco en brique ou plutôt boisson végétale à base de coco (idéalement sans sucre).

J’ai volontairement cherché à faire une recette à partir de lait de coco en brique (et pas en boite métal).

Pourquoi ? Parce que j’ai du lait de coco en brique dans mon placard et que c’était bien la demande au départ de mes lecteurs. En revanche il est tout à fait possible de réaliser la recette avec le lait de coco en boite métal (plus riche en coco), vous n’aurait pas besoin de rajouter l’huile de coco vierge à ce compte là et vous pourrez diminuer voire même supprimer la quantité d’Arrow root selon le % de coco annoncé sur la boite…

  • La farine d’Arrow root pour épaissir un peu. J’ai testé avec du tapioca, mais je trouve la texture finale beaucoup moins agréable (trop élastique type chewing-gum et moins proche de celle d’un yaourt classique)
  • L’agar-agar pour aider à figer et à gélifier légèrement. Il contribue à avoir une texture « yaourt ».
  • L’huile vierge de coco non désodorisée. Elle renforce naturellement le goût de coco qui est, il faut le reconnaître très léger dans le lait de coco en brique…Mais surtout, elle va apporter l’onctuosité au yaourt et son côté soyeux 😊.
  • Un yaourt au lait de coco du commerce (ou plutôt dessert à la coco : vérifier bien la présence de « ferments » dans la liste des ingrédients). J’ai encore fait le choix de la simplicité…J’aurai pu utiliser des ferments lactiques. Mais pourquoi s’embêter à chercher celui qui nous ira le mieux pour le lait de coco quand les industriels l’ont fait pour nous 😉? On trouve des yaourts au lait de coco d’ailleurs en magasin bio si vous les voulez bio. Personnellement, je préfère, mais ça fonctionne très bien avec un « yaourt coco » acheté en hypermarché. Et puis, c’est pour la première « fournée », ensuite vous pouvez très bien utiliser un des yaourts que vous avez déjà faits… Vous repartirez avec un yaourt du commerce du temps en temps pour renouveler votre souche de probiotiques si vous voyez que la texture est différente au fil des « fournées » et voilà.
  • Du sucre (rapadura idéalement et sinon du miel) en option si vous sucrez vos yaourts. A les sucrer, c’est mieux de le faire pendant que vous les faites pour plusieurs raisons :

1-vous ne massacrerez pas la jolie texture que l’on s’est embêtée à obtenir en mélangeant le sucre au moment de les manger

2-vous éviterez le surdosage en sucre que certains enfants (ou même adultes) peuvent faire quand ils sucrent eux même le yaourt.

Matériel :

  • Une balance
  • Des petits pots en verre (4 ou 5) pour 400ml de lait de coco
  • Une yaourtière (même vintage comme la mienne) ou une comme celle-ci me parait très bien
  • Ou votre four, s’il a une fonction “rising” pour faire lever les pâtes à pain ou à brioche.

 Faire des yaourts au lait de coco… Pas à pas !

Pour 4 ou 5 yaourts (ça dépend de la taille de vos pots en verre et surtout de votre gourmandise !)

A froid, directement dans une casserole :

  • Délayer au fouet, 25g d’Arrow root avec un peu de lait de coco (vous aurez besoin de 400ml pour la recette en tout)
  • Ajouter le reste des 400ml de lait de coco toujours en mélangeant
  • Ajouter une demi-cuillère à café d’agar-agar
  • Puis si vous voulez sucrer, ajouter environ 2 cuillères à soupe de sucre (à ajuster selon votre goût).

Ensuite je mets sur feu doux

  • Je n’arrête pas de remuer avec mon fouet comme pour une crème pâtissière.

Votre mélange va progressivement s’épaissir légèrement. Personnellement, j’arrête quand j’ai la texture d’une crème pâtissière plutôt « liquide ». Vous ajusterez d’une fois sur l’autre. Mais ne la faites pas non plus trop cuire sinon vous aurez une texture de crème dessert plutôt que celle d’un yaourt…Surtout que le mélange va continuer à épaissir en refroidissant puis ensuite à la yaourtière et enfin au réfrigérateur.

(Sur ma vidéo, la crème est un peu trop épaisse sortie du feu, n’hésitez pas à arrêter la cuisson quand elle est bien plus fluide pour avoir une vraie texture de yaourt au final.)

Ne vous inquiétez pas, si c’est un peu épais la première fois, chez moi ils ont adoré la texture crème dessert de ces yaourts au lait de coco…

  • Je laisse refroidir jusqu’à n’avoir quasiment plus de sensation de chaleur quand je goûte mon mélange. A ce moment-là, vous pouvez ajouter et bien mélanger un « yaourt » coco du commerce ou de votre précédente production…C’est important de bien vérifier que ça ait refroidi avant, au risque de « cramer » les ferments et donc les probiotiques des yaourts. Ça serait dommage quand même !
  • Vous n’avez plus qu’à verser dans vos pots à yaourt. Alors, je ne les remplis pas complètement, car les miens sont énormes ! Si vous n’avez pas de pots en verre vous pouvez en trouver par ici., je préfère ceux dont le couvercle se visse vous ne risquez pas ainsi d’avoir un goût de plastique désagréable que l’on peut avoir avec des couvercles souples qui se « clipsent ».
  • Vous mettez ensuite les pots toute la nuit à la yaourtière (10 à 12h) et sinon au four à 40°C. Attention, sans les couvercles ! Les ferments ont besoin d’oxygène pour bien travailler pendant cette phase. Surtout ne faites pas comme je l’ai déjà fait, si vous fermez le couvercle, ce sont d’autres bactéries qui vont être favorisées et qui prendront le dessus sur nos ferments…Et là, adieu nos bons yaourts ! Ils seront liquides, déphasés, voir avec de la mousse en surface en tout cas, ils seront immangeables…

Pendant que vous dormez, les ferments travaillent toute la nuit pour vous et le lendemain, les yaourts sont pris !

  • Vous n’avez plus qu’à fermer les couvercles et les mettre au frais une paire d’heure avant de les déguster.

Petites variantes gourmandes

S’ils ne sont pas assez fermes à votre goût, cuire la crème un peu plus ou essayer avec du lait de coco en boite, plus riche en matière grasse et en protéines comme indiqué dans le début de l’article.

comment faire des yaourts au lait de coco maisonPour éviter de les sucrer, si vous cherchez à réduire votre consommation de sucre (vous pouvez lire aussi cet article en complément), j’aime bien rajouter quelques gouttes d’huile essentielle de citron bio au moment où je mélange le yaourt avec la crème. C’est comme ça que je les préfère.

Pourquoi encore du bio ? Simplement parce que les huiles essentielles d’agrumes sont faites à partir des zestes. Or, quand on concentre leurs essences, on concentre également les traitements qu’elles ont subis… Alors certes “Bio” ne veut pas dire parfait…mais moins pollué !

Vous pouvez aussi les sucrer au miel, ou au sucre de coco…

Mais, ils sont aussi excellents avec des fruits frais (banane, mangue, fraise…). Vous avez l’embarras du choix pour varier.

N’oubliez pas cette fois ci, de mettre le couvercle pour les ranger au frais dans votre réfrigérateur. Eh oui, on ne va pas les laisser à température ambiante toute la journée non plus…Et puis, ils sont bien meilleurs frais.

Bon appétit !

Vous savez maintenant comment faire des yaourts au lait de coco maison, et en plus d’être bons, ils sont inratables!

Et une recette de yaourt végétal en plus 😉 …

Allez c’est un moyen pour commencer à réduire notre consommation de produits laitiers. (N’hésitez pas à télécharger mon e-book pour avoir d’autres recettes sans lait, il est gratuit)

En tout cas, chez nous, ça nous a aidé notamment pour le petit déjeuner et le goûter !

Cette recette vous a plu ?  Vous avez envie que je vous donne d’autres astuces pour remplacer les produits laitiers, le gluten ainsi que tout ce que j’ai changé dans mon alimentation ?

Dites-le-moi dans les commentaires !

Dites-moi aussi ce que vous pensez de cette vidéo!

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faire des yaourts au lait de coco sans yaourtiere
comment faire des yaourts au lait de coco maison

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Accédez à ma page Mentions légales pour en savoir plus sur l’affiliation. Pour résumer, si vous cliquez sur un lien ci-dessus et que vous achetez l’article que je conseille, une commission me sera versée. Elle n’augmente en aucun cas le prix. Dans tous les cas, jamais je ne conseillerai des produits que je ne prendrais pas moi –même. Donc, j’espère que mes avis vous seront utiles pour vos futurs achats !

Crédit photo :
comment faire des yaourts au lait de coco : Fond photo créé par freepik – fr.freepik.com
Yaourt au lait de coco Image parmohamed Hassan de Pixabay
lait de coco Image par miguelcruz30 de Pixabay
 
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Comment faire manger des légumes aux enfants: 3 clés ludiques

Cet article fait suite au carnaval d’articles “Vos 3 astuces pour  faire manger des légumes aux enfants” organisé par Nath du blog https://www.nutri-momes.com.

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Que vous soyez :

  • Cœliaque,
  • Intolérant,
  • Ou que vous suiviez un régime hypo toxique
  • Ou même cétogène,
  • Que vous vouliez simplement manger plus équilibré et plus sain

Dans tous ces cas, vous avez besoin d’augmenter votre consommation de légumes frais. Oui… Mais le problème, c’est que chez vous, à chaque fois que vous faites des légumes, vous entendez :

« Je n’aime pas… Encore ça…Beurk, Je n’en veux pas… »

Eh bien, vous n’êtes pas les seuls à avoir ce problème-là.

Dans ces conditions, c’est toujours difficile de faire des changements alimentaires. Et si, je vous donnais des clés pour faire aimer les légumes à vos enfants ?

Dans cette première vidéo en extérieur, je vous emmène à la fête des fruits et légumes frais !

Cette fête est organisée chaque année par Interfel au mois de juin, pour faire découvrir les fruits et légumes de façon ludique aux enfants, et au moins leur donner envie de les goûter…

Vous avez envie de savoir comment faire manger les légumes à vos enfants ?

Allez, je vous amène, c’est parti.

 

Le jeu des graines pour découvrir les légumes

Un moyen original d’aborder les légumes via un angle différent, c’est de faire découvrir aux enfants comment les légumes poussent…

Pour cela, on peut les faire jouer avec des graines.

C’est quelque chose de très simple à mettre en place à la maison par exemple avec toutes les légumineuses que vous pouvez avoir dans le placard : des lentilles, des haricots, des pois chiches…Ainsi, vous pouvez facilement faire un petit jeu de reconnaissance et ainsi susciter leur curiosité. Vous pouvez aller plus loin, si vous le souhaitez en les faisant germer avec eux puis en les plantant ! Et si vous avez la main verte, vous pourrez peut-être récolter le fruit de vos expériences et avec un peu de chance le goût pour les légumes 😉.

Si ce jeu vous inspire, vous serez certainement intéressé par ce podcast de Nath: l’apprentissage par la nature.

 

Les jeux sensoriels ou comment faire manger des légumes en s’amusant :

jeux sensorielsIl existe plusieurs moyens de susciter la curiosité des enfants. Vous pouvez très simplement créer des jeux avec quasiment rien…Par exemple avec une boîte en carton, créez un jeu sensoriel, en aveugle, autour du toucher qui les amusera beaucoup. Il vous suffit de changer le légume dans votre boite en carton et de leur demander d’essayer de trouver ce que c’est. Vous pouvez également faire toutes sortes d’autres jeux en aveugle, en sollicitant leur odorat ou leur goût, une version revisitée de Colin-Maillard ! Il vous suffit de leur bander les yeux pour cela…

Si vous manquez d’idées, je vous mets ici le lien vers le jeu sensoriel préféré de mes filles.

 

Défi : Préparer les légumes avec eux en jouant

Sur un autre stand, ils ont bien compris comment utiliser le jeu ! Ces petits malins ont joué la carte ludique à fond ! Ici, on est totalement green, pas d’appareil électrique et pourtant on fabrique des smoothies ! Les enfants et les parents se bousculaient pour pédaler et mixer leurs smoothies. Bien entendu après tous ces efforts, ils étaient délicieux. Vous n’avez certainement pas de vélo à smoothie à la maison, mais le simple fait de faire leur propre mélange et de se couper les fruits et de le faire ensemble, dans un moment de complicité, suffit pour susciter l’intérêt des enfants ! Quand une de mes filles fait la grimace sur une soupe à table, la fois suivante, je l’invite à choisir elle-même dans le frigo les légumes qu’elle veut y mettre selon ses préférences et elle participe avec moi en lavant les légumes (pour les tous petits), et en les coupant pour les grands, et en les assaisonnant (cette phase est un peu magique pour eux…).

 

L’esprit du druide, un allié pour faire manger les légumes aux enfants

légumes et herbes aromatiques

Sur cet autre stand, l’ombre de Panoramix planait… Avec les herbes aromatiques et les légumes, nos têtes

blondes, se sont prises au jeu de la cuisine ! On peut amener les enfants très loin en les faisant participer… Ici, ils préparent un pesto d’orties… Oui vous avez bien entendu…Ne vous inquiétez pas, si on en a donné aux

enfants, c’est bien que l’ortie est comestible. Et comme les orties ont été cueillies plusieurs heures avant, elles n’étaient quasiment plus urticantes.  Ça vous surprend de voir que l’on peut manger de l’ortie ? Vous ne le saviez pas ? Voici un article sur l’ortie et comment la préparer pour profiter de ses bienfaits.

Revenons, à la recette du pesto d’orties, il y avait de l’achillée mille-feuille, du plantain, et de l’ortie bien sûr ! Mais aussi pour relever le goût et l’équilibrer, les enfants ont ajouté de l’ail, de l’huile d’olive et du citron. Vous pouvez ensuite ajouter des fruits secs comme les pignons ou des amandes ou bien encore des noix de cajou. Alors qu’ils se prennent pour des druides ou des « top chefs », encourager les enfants à cuisiner est un excellent moyen de leur donner envie de manger des légumes.

 

Et si…Vous n’arrivez toujours pas à faire manger des légumes

Malgré tous ses efforts, la texture des légumes reste encore un blocage ? (C’est généralement un blocage sur les légumes cuits moins sur les crus). Voici une petite astuce supplémentaire à ajouter à votre panoplie…

« -Mais qu’est-ce que c’est que cette bonbonne ?

C’est vraiment très bon !

Pouvez-vous me dire ce qu’il y a dedans ?

-C’est en fait une infusion de légume et de fruit dans de l’eau. Il suffit de laisser 3 à 4h, infuser les fruits et les légumes coupés, pour retrouver leurs goûts dans l’eau. »

C’est un excellent moyen pour faire découvrir le goût des légumes aux enfants quand le premier frein est la texture. Ça permet d’apprivoiser les sens un par un pour éviter un refus en bloc.

Voici la recette de cette infusion aux légumes :

  • Des concombres,
  • Des fraises,
  • De la menthe,
  • Et un tout petit peu de gingembre
  • Et enfin de l’eau (sans sucre !)

Pour faire manger les légumes aux enfants, à vous de JOUER…

Dans ces ateliers, nous avons vu plusieurs façons de faire manger les légumes aux enfants. (Vous remarquerez qu’ils sont le plus souvent proposés crus et ça, généralement, on n’y pense pas souvent…On est tellement habitué à les faire cuire 😉).

Pour récapituler, je retiendrai donc 3 principes à partir de tous ces ateliers :

  • Le premier : faire manipuler les enfants, les rendre acteurs afin qu’ils soient parties prenantes. C’est, en effet, plus difficile de dire « je n’aime pas », quand on a préparé.

=>Faire participer les enfants : Cuisiner avec eux.

 

  • Le deuxième moyen, c’est que ce soit ludique. Plus c’est ludique, plus c’est drôle, et plus les enfants sont enclins à goûter car vous les mettez dans de bonnes dispositions (c’est comme nous 😉).

=>Faire des jeux +++ : oui, on joue avec la nourriture !

 

  • Le troisième axe: c’est de leur faire comprendre d’où ces légumes viennent, car en comprenant d’où ils viennent, et en voyant tout le temps qu’il faut pour faire pousser de bons légumes, on parie qu’ils ne considéreront pas les légumes comme avant ? Comme cela, vous allez susciter leur intérêt et peut être leur donner envie de les goûter.

=>Intéresser, éduquer, faire pousser! En bref, semer et faire germer l’idée que l’on peut aimer les légumes.

 C’est quoi votre arme secrète pour faire manger les légumes chez vous?

Cette vidéo vous a plus?

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Crédits photos:  comment faire manger des légumes aux enfants Public domain pictures by Pixabay;  légumes et jeux David Rock design by Pixabay; Légume et aromatiques Irina lina by Pixabay
 
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